Je suis là, gisant dans mon propre sang et celui de tout ceux que j'ai un jour aimé... l'image que je reçois est aussi lugubre que ce que je vis... tout d'un coup tout m'a été enlevé. J'essaye de me relever et d’avancer vers mon tigre de poche, au corps maintenant inanimé mais peine perdue, j'ai perdu trop de sang... je vais mourir? Même après avoir fait cette promesse? Non! Je ne veux pas! Non, pas après avoir promis! ... je vais vivre…

Flash Back

Je me promenais entre les hautes herbes qui entourent notre petite communauté. Nous sommes tous des déserteurs oubliés par leur villages ou même chassés par celui-ci, nous sommes tous des gens abandonnés dans les ténèbres qui e sont recueillis mutuellement. Chacun de nous connait les problèmes des autres ne acceptons même parmi nous les hors la loi, chaque personne peut changer. Moi, je suis une criminelle de rang S qui s’est enfuie du pays du feu, accusée d’un meurtre qu’elle na pas commit. Même mes parents m’avaient rejeté m’accusant eux aussi à tord …. À se demander si c sont bien mes parents! Mais je ne suis pas triste, je vis paisiblement, ici parmi ceux que je considère comme les miens. Je suis aussi amoureuse en secret d’un garçon d’ici, toute fille en a le droit ! Et en plus, je le vois toujours au bord du fleuve mais aujourd’hui, j’ai beau chercher, je ne le trouve pas… maintenant, c’est moi qui me poste à sa place habituelle et je commence à remuer l’eau, jouant avec mon reflet amusée par sa déformation. Soudain, je sentis une main effleurer mon épaule ce qui me fit sursauter et tomber dans l’eau, qui fit un bruit sec, l’eau à cette saison est d’une température vraiment froide, j’en sors en titubant entendant des éclats de rire.
- ha ha ha ! Désolé, je ne pensais vraiment pas te faire aussi peur ! me dit une voix essayant de cacher ses rires, en vain.
Je levais alors les yeux vers mon interlocuteur et fut surprise de voir qui c’était mais n’en perdit pas ma colère pour autant.
-Ouais merci tu m’as bien aidé, je pensais à prendre une douche et tu m’en as donné une, gratuite ! Dis-je d’un humour glacial.
- Je suis désolé… je ne voulais pas t’irriter.
- Maintenant que c’est fait, que veux-tu ?
- Te poser une question.
- de mieux en mieux et qu’elle est-elle ? Ma date d’anniversaire peut être ?
- Et bien je sens toujours un regard en mon dos quand je suis ici et je me demandais qui c’était…
Je garde le silence.
- Et en clair tu me demandes si c’est moi ? Désolée de te décevoir mais tu n’as qu’à voir tout seul.
Puis je m’en allais, le laissant en plan, regrettant d’avance mon ton tranchant. La pluie vint alors autant aggraver les choses et je me retrouvais trempée en moins de temps qu’il faut pour le dire, pourtant le ciel était bleu il y’a quelques minutes… c’est alors que mes larmes viennent accompagner l’eau venue du ciel ; à chaque fois qu’il pleut mes larmes coulent comme si la nature suivait mes émotions… ou bien le contraire, que je suivais les émotions de la nature. De toute façon, je viens de perdre ma plus grande occasion de rencontrer l’homme de ma vie. Je vis alors, au loin, une silhouette que je reconnus aussitôt à cause de sa petite taille. La personne aussi me reconnus et courra vers moi avec la ferme intention de séjourner dans mes bras ce que j’accepte, habituée. Déjà, elle saute sur moi et me laisse caresser ses courts cheveux blonds plutôt emmêlés et je remarque au passage que son visage angélique a de petites traces de poussière et de terre ainsi que ses vêtements usés.
- bonjour mon petit tigre de poche ! Je vois que tu es encore allée visiter les ruines, vagabonde ! Dis-je sur un ton de plaisanterie.
- Humm… pourquoi tu m’appelles comme ca, grande sœur ?
Ce n’était bien sûr pas ma sœur mais elle se réjouissait en croyant que nous étions de la même famille.
- Car tu es intelligente et forte comme un tigre et assez petite pour tenir dans une poche !
- c’est faux ! Tranchât-elle, me tirant la joue, une poche c’est trop petit !
Nous marchions tandis que nous discutions de tout et de rien. Cette petite fille vit dans la caravane en face de la mienne. C’est une gentille vagabonde abandonnée dans la forée, adoptée par une vielle dame passant toujours par ici, elle a appris à vivre toute seule malgré son petit âge.
- Dis, grand sœur…dit elle en marquant un temps d’arrêt puis en me regardant, les yeux pleins de curiosité, C’est quoi, la mort ?
Je résonne un peu puis essaye de répondre le plus honnêtement possible :
-Je pense que la mort, c’est quand on n’a plus de vie, qu’on dort pour l’éternité. Parfois, le gens préfèrent la mort pour oublier leurs souffrances et d’autres tiennent trop à la vie. Honnêtement, je pense que ceux qui préfèrent la mort ne l’ont jamais connu ou que s’ils y pensent bien, ils trouveront toujours quelque chose à regretter.
-Et toi tu en dis quoi de la mort, grande sœur ?
- Qu’il faut profiter autant plus de la vie !
- Alors fait moi une promesse !
- Hein ? Et laquelle ?
- celle de toujours vivre ! De toujours rester avec moi et de toujours arborer ce graaaaaaaaaand sourire !
- Alors, c’est promis, tigre de poche, je te promets de toujours survivre et de ne jamais abandonner, de toujours garder au fond de moi ce sourire et de rester à coté de toi !
Je ne savais pas qu’une partie de cette promesse allait être vaine… la pluie s’était arrêtée entre temps et les lumières aux teintes de pêche montraient une belle fin de journée, je me devais de rentrer chez moi pour me préparer à diner. Je rentre alors avec tigre de poche, toujours dans mes bras et la laisse devant sa caravane pour pénétrer dans la mienne, allumant la lampe à huile, ne routine que j’ai depuis longtemps, mais je ne savais pas non plus que cette routine ne sera plus jamais refaite… puis vient le bruis sourd… touts ces crise en dehors de la caravane. D’abord je fus surprise mais ensuite, tout paraissait clair, une attaque ! Depuis les quelques années que je vis ici, les attaques n’en finissent as, que ce soit des voleurs venant réclamer notre nourriture ou des ninjas de nos pays natals qui réclament qu’on leurs livre les anciens hors la loi. Je prends mon katana posé sur le tabouret au pied cassé et me dirige vers le combat le cœur battant…
« AaahhAAAHHaaaAAAAh ! »
Un instant, je crus que mon cœur allait lâcher, c’était bien la voix de tigre de poche ! J’accélère le pas et sort de la caravane… ce que je vus me donna envie de vomir ; des bandits étaient en train de frapper MON tigre de poche, à cet instant, je sentis quelque chose exploser et bruler en moi et un instinct meurtrier jaillit de mes entrailles ; je leurs ferais mordre la poussière! Je me précipite vers l’un d’eux sans crier garde et plante mon katana dans son cœur, il gloussa et cracha une filée de sang puis mourût, les autres lâchèrent alors tigre de poche pour me combattre, ce qui m’arrange bien. Je commence à courir dans tout les sens en effectuant un technique que j’ai créée et dont moi seule connait le secret
« A ma droite, le vent de la mort...
A ma gauche celui de la vie...
Dans l’espoir de revoir la lumière...
J’invoque le désespoir...
Feu blanc, écrase ! »

Un feu blanc apparut sous forme de démon pour se décomposer et se diviser, devenant une multitude de shurikens blancs transperçant nos assaillants. Un autre cri encore plus strident me vint, je me retourne et vois avec effrois une scène horripilante, un des assassins vient de transpercer tigre de poche. Je me dirige vers lui mais il est trop rapide…
Du sang…
Ca gicle…
Ca fait mal…
Un lourd poids tombe sur le sol et je me retrouve dénuée de mon bras gauche… au début je n’y crois pas, mais c’est inéluctable, je viens de perdre mon bras gauche, mais je me retiens de hurler, je me vomirais dessus rien qu’en voyant le visage de cet assassin satisfait.
« Gran… grande sœur, ca va… »
Je tourne un regard surpris vers elle, elle est étendue et me regarde, les joues inondées.
- Tigre de poche ! Tu es vivante !
-Grande sœur…, ca va ?
- oui tigre de poche, je vais régler ca tu vas voir…
Je n’ais pas le temps de finir que le bandit me fonce dessus, je récupère alors mon katana, laissé dans le cœur de l’ennemis et contre attaque. Je remarque que l’ennemi utilise des attaques de feu ce qui me rassure, j’utilise du Suiton. Enfin, après une longue bataille en taijutsu, j’arrive à lui asséner un coup de grâce très violent mais en échange j’eu une bonne blessure à l’épaule avec le katana qu’il ma pris de force. C’est alors que je m’écroule.
- grande sœur… ne m’avais tu pas promis… ? Que nous resterions ensemble… je pense que je vais mourir, grande sœur…
- ti--
- Si je vais mourir, grande sœur. Alors s’il te plait…, ne mœurs pas, reste en vie et fait moi vivre en toi… a-à dieux grande sœur…
- Non ! Tigre de poche !
Un voile cacha ses beaux yeux saphir et j’éclatais en sanglots, au loin, j’entends des cris sauvages et des cris d’effroi, ma seule famille se fait massacrer…
Fin du flash back.

Je sombre peu à peu dans l’inconscience et sent du mouvement autour de moi… je m’en fiche.
[…]
Je me réveille en sursaut et voit que je suis dans une pièce aux allures d’hôpital, j’essaye de me lever mais me retrouve aussitôt assise, mon corps est vide de chakra. Une infirmière entre dans la pièce et me dit que je suis dans l’hôpital de Konoha, ils comptent m’héberger dans ce village. Alors je demande plus d’informations et elle me répond :
« Nous avons découvert votre camp récemment mais nous n’avons rien dit même si vous étiez sur nos frontières, nous ne sommes pas arrivés à temps lors de l’attaque, il n’y a aucun survivant… »
Bizarrement, ca ne me surprend pas. J’étais bien sûre que personne ne survivrait, maintenant je suis seule dans un village inconnu… mais je me dois de garder le sourire