Mercii *_*

Suite bientôt, désolé, en cette semaine 8D j'ai ma correspondante allemande ( asiatique en plus de ça *o* ) chez moi x']

De toute façon, ça m'est égal, ils ne la connaissent pas.

C'est vrai, en plus.
Et puis même à elles, je ne leur parle pas beaucoup.
Si elles traînent avec moi, c'est qu'elles ont sûrement pitié de moi.
Sûrement, ou même peut être.
En fait, seule ou ensemble, pour moi, cela n'a aucune importance.
Il n'y a qu'elle, oui.

Certaines me direz, que c'est une obsession, je crois aussi.
Je ne crois pas, j'en suis sûre.
Oui, c'est certain.

Heiin o_o ?

Oui, c'est certain.

Le temps est passé vite, trop vite.
Et bientôt, ce sera l'heure de rentrer, chez moi, et je devrais attendre le lendemain, encore, pour la revoir.
Chaque journée est indentique, le même plaisir, la même déception.

J'ouvre la porte, fermée.
Je m'agenouille, prends la clé dissimulée en dessous du tapis et déverouille la porte.
J'entre, c'est désert.
Mais oui, il n'y a personne, je dépose mon sac, je baisses la tête, et rentres dans ma chambre.
Chambre, plutôt grande, qui contient tout ce que je n'ai pas besoin.

Quand mes géniteurs arrivèrent, je me dépêchais alors de mettre la table, sortir les couverts, en regardant ci ou là, une photo d'elle.

J'aime faire des photos, surtout d'elle.
C'est un modèle unique, et parfait oui.
A l'improviste, sans qu'elle le sache, et je ne veux pas.
Elles sont à moi, ces photos, personne d'autre que moi connaît leur existence.
Je suis possesive, elle m'appartient.
Oui, elle est à moi, Sharlène.

En mangeant, entouré d'eux, j'écoute les informations.
Puis, ayant terminé, je me lève, je prends mon couvert, je baisses la tête, et retournes dans ma chambre.

Dans celle ci, oui, j'attends, je patiente, je veux la voir.
La voir, ou l'avoir ?
Les deux, oui, les deux.
Si je pouvais l'avoir, ou seulement la voir, ce serait magique.
Je ne suis jamais tombée amoureuse auparavant, non.
Appeleriez vous ça de l'amour ?
Oui, de l'amour fou.
Peut être pas réciproque.
Mais, peut être que oui.

Je n'ose pas l'approcher, je n'ose pas lui parler, je n'ose pas la regarder en face, je n'ose pas la toucher, je n'ose pas l'aimer.
Je me contente de sa vue chaque matin, chaque heure de la journée, je me contente d'elle.

C'est long, très long.
Les secondes passent aussi lentement que les secondes.
Alors petit à petit, je ferme les yeux, ayant oublier de faire mes devoirs.
En fait, non. Je ne pense pas les avoir oublié, seulement je n'ai pas l'envie de les faire, et ça m'est égal, je la veux, elle.

Merci :'P !


Je ne pense pas les avoir oublié, seulement je n'ai pas l'envie de les faire, et ça m'est égal, je la veux, elle.

Oui, je la veux.
De force ou de gré, je l'aurais.


Je vais finir par être en retard, et je ne veux pas, non !
Je ne veux pas rater le bus.
Vu qu'elle prends le même que moi.
Mais je ne sais pas où elle habite, je n'ai jamais osé la suivre, jamais.
Mais, ...
Ce soir, j'ai décidé d'enfin savoir où elle habitait, enfin savoir.
Oui, je monte dans le bus, elle est là, à côté de lui.
Lui, il m'indifère et m'agace.
Il la colle, la serre, l'embrasse.
Je m'assois juste derrière eux, pleine vue sur sa magnifique chevelure.
Et sur lui, il la caresses doucement, doucement, le long du dos.
La vue m'échappe, le siège le cache, cache sa main, si curieuse.
Le trajet se poursuit, et elle enlèves sa main.
Méchamment, elle retire sa main.

_ Tu saoules, lâches moi un peu !

Je sursautais.
Appeurée, je baissais la tête.
Un léger sourire se dessinait quand même sur mes lèvres.
Elle l'a repoussé, elle ne l'aime pas vraiment.
Ou alors, parce qu'elle a senti que je l'observais ?
Non, c'est impensable voyons.
Ressens t'elle quelque chose pour moi ?
Le soir, rentres t'elle seule ?
Toutes ses questions se bousculent dans ma tête, plus invraisemblables les unes que les autres.
Trois arrêt avant le l'arrivé au lycée, elle se leva.
Je ne relevais pas la tête, mais sentait sa présence s'éloigner.
Prudemment, elle s'accrocha à la barre de fer près de la porte, située juste derrière moi.
Lui, il n'eût aucune réaction.
Où allait t'elle ?
Pourquoi trois arrêts avant le lycée ?
Pourquoi ne bouge t'il pas ?
Une haine plus grande que j'éprouvais déjà pour lui, s'installa en moi.
Mais bouge toi enfin ! Elle s'en va, rattrapes là, elle va sécher les cours !
J'avais la méchante envie de lui tapoter le dos, le réveiller peut être.

Le bus s'arrêta brusquement, elle avait appuyé d'un coup sur l'arrêt d'urgence.

Ow merci (L)

Le bus s'arrêta brusquement, elle avait appuyé d'un coup sur l'arrêt d'urgence.


Le chauffeur, surpris dit :

_ Mademoiselle, nous ne sommes pas encore arrivés !

_ T'occupes et ouvres !

Etonné de l'attitude d'une de ses passagères, il ouvrit la porte.
Un claquement sec se produisit et elle n'hésita pas une fraction de seconde, et sauta au dehors.
Il me restait quelques secondes, avant de pouvoir faire quelque chose.
Vite me dis je !
Je sortais aussi, mais plus calmement, n'essayant pas d'attirer les regards.
Alors, oui, la tête baissé, je suivais les traces de pieds qu'elle laissait dans le gravier qui constituait le chemin de l'arrêt.