Il est très très difficile (voire impossible) de parler de littérature japonaise moderne sans citer Kawabata, prix nobel de littérature en 1968, l'un des écrivains majeurs du XXème.
En ce qui concerne la danseuse d'Izu on (re)découvre la cruauté et le raffinement du Japon d'entre deux guerres sous la plume élégante et poétique de Kawabata à travers plusieurs nouvelles (4 si je me souviens bien) qui parlent d'amour et de mort.
"Rechercher le bonheur est aussi vain et aussi désespéré qu'apprivoiser une jeune danseuse, un couple de roitelets ou le reflet de la lune dans l'eau." Voilà une phrase qui résume assez bien l'idée qu'on peut se faire du recueil car autant vous dire que c'est pas le truc qui va vous faire sauter de joie et vous faire aimer la vie (c'est ,d'ailleurs, pas étonnant que l'auteur se soit suicidé).
Moi en tout cas j'ai beaucoup aimé (énormément aimé la 1ère nouvelle), j'ai d'ailleurs découvert l'auteur avec ce livre. Je m'attendais à une bonne dose de mélancolie et de tristesse douloureuse et ben j'ai pas été déçu, ça m'a mis en appétit je viens de finir de le relire et je suis en train d'enchaîner avec
Le Lac que j'aime moins (pour l'instant) ;)
..........Dépressifs s'abstenir ^^