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| Petit soucis,gros probleme,betise,mutilation..etc | |
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Auteur | Message |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: Petit soucis,gros probleme,betise,mutilation..etc Mar 24 Fév - 22:39 | |
| (pavéééé 8D ) - GensouRakuen a écrit:
- Je suis d'accord avec Yumi. Je connais pas mal de personnes qui sont passées par la, la fameuse "mutilation", et honnêtement, je trouve ça irréfléchi. Quelle est votre logique ? Vous faire du mal, car vous avez déjà mal ? C'est complètement insensé.
En général c'est pour mettre fin à une souffrance, tristesse, trop intense. C'est un dérivatif à la douleur. De plus cela peut être pour avoir une raison physique, tangible, de souffrir, cela donne un aspect de réalité. Et cela peut aussi être commis comme punition face à un fort sentiment de culpabilité (qu'il soit justifié ou non) (note que l'automutilation est considéré comme un trouble addictif, difficile de s'en débarrasser une fois cette habitude prise) - GensouRakuen a écrit:
- Pour ma part, je pense que le principe est simple ; si l'on souffre, si l'on est dans une passe difficile, je pense que la seule solution est d'essayer de relever la tête et de ne pas se morfondre. Passer son temps à broyer du noir n'a jamais été efficace, c'est s'enfoncer encore plus.
Le personnes qui souffrent (à part cas de masochisme, et c'est une minorité) ne cherchent pas à s'enfoncer dans leur douleur. Mais il est ardu de se sortir, surtout seul, d'un état dépressif. Quand on a envie de rien, que tout désir nous abandonne, que le simple fait de dire "bonjour" ou de se lever le matin, demande de se faire violence, qu'une chape de plomb nous recouvre le crâne ; c'est pas toujours évident de relever la tête. Pour sourire, faut un peu d'énergie aussi, quand on en a pas vraiment... - GensouRakuen a écrit:
- Après, quitte à me faire huer de tous côtés, je pense pas que ce soient les autres qui peuvent vous aider à sortir de là. C'est votre corps, votre "paire de ciseau", par conséquent c'est votre propre volonté qu'il faut employer et non celle des autres. Ca me semble évident. Vous aurez forcément besoin de soutien, certes, mais ce n'est pas à vos amis de retirer votre fichue lame et de vous dire "STOP, tu arrêtes.".
Oui, mais déjà il y a le facteur solitude. Sans personne autour pour nous soutenir, à quoi bon arrêter ? On se construit par rapport aux autres, on vie aussi souvent en fonction des autres, notre identité se créée toute notre vie grâce à ceux à qui on va se confronter, etc. On est pas vraiment fait pour être seul. Ça nous fait souffrir. Souffrance qui n'arrange rien sur le fait d'avoir envie d'arrêter. Quoi qu'on en dise, on a quand même besoin des autres pour pas mal de choses, parfois inconsciemment. Bon, certains vivent par eux même, et sont heureux, mais il faut une certaine force de caractère et de la volonté. Si personne ne te dis clairement "STOP, tu arrêtes." il est difficile d'arrêter. Les mots ont une certaines importances aussi hein, ne pas l'oublier. De plus, comme dit plus haut, l'automutilation est une addiction, une fois commencé, elle devient une réponse automatique à chaque souffrance psychologique. Et en général, un cocaïnomane ne s'arrête pas tout seul de consommer. Je me vois mal dire à un junkie "allez quoi, c'est ton bras et ta seringue, alors mets-y un peu de volonté"... - GensouRakuen a écrit:
- Un peu de courage (: . Et puis, être quelqu'un de responsable, c'est plutot pas mal !
Être responsable, c'est aussi reconnaître quand on s'enlise et qu'on doit demander de l'aide. |
| | | Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: Petit soucis,gros probleme,betise,mutilation..etc Mer 25 Fév - 22:11 | |
| Ah, que j'aime ces réponses construites :D Il est clair que ce que tu as dit, hanabi, est vrai. Cependant, je reste sur ma position et pense vraiment que la "mutilation" est un problème personnel. - Citation :
- En général c'est pour mettre fin à une souffrance, tristesse, trop intense. C'est un dérivatif à la douleur.
De plus cela peut être pour avoir une raison physique, tangible, de souffrir, cela donne un aspect de réalité. Et cela peut aussi être commis comme punition face à un fort sentiment de culpabilité (qu'il soit justifié ou non) (note que l'automutilation est considéré comme un trouble addictif, difficile de s'en débarrasser une fois cette habitude prise) Un dérivatif à la douleur. On en viendrait vite au cercle vicieux, non ? S'illustrer la douleur de cette manière alors qu'on la subit déjà, ça n'est pas une solution et c'est pathétique (je ne dis pas ça de manière insultante, hein ><). Je pense que la scarification résulte d'abord d'un grand manque de maturité, et du fait que l'auteur n'aie pas les pieds sur terre. - Citation :
- Le personnes qui souffrent (à part cas de masochisme, et c'est une minorité) ne cherchent pas à s'enfoncer dans leur douleur. Mais il est ardu de se sortir, surtout seul, d'un état dépressif. Quand on a envie de rien, que tout désir nous abandonne, que le simple fait de dire "bonjour" ou de se lever le matin, demande de se faire violence, qu'une chape de plomb nous recouvre le crâne ; c'est pas toujours évident de relever la tête. Pour sourire, faut un peu d'énergie aussi, quand on en a pas vraiment...
Pas d'énergie pour relever la tête, mais assez pour se charcuter les membres ? Contradictoire. Demander de l'aide n'est pas réservé aux surhumains. (Je ne change pas d'avis, on se sort de ce problème seul malgré tout, à mon avis) - Citation :
- Oui, mais déjà il y a le facteur solitude. Sans personne autour pour nous soutenir, à quoi bon arrêter ? On se construit par rapport aux autres, on vie aussi souvent en fonction des autres, notre identité se créée toute notre vie grâce à ceux à qui on va se confronter, etc. On est pas vraiment fait pour être seul. Ça nous fait souffrir. Souffrance qui n'arrange rien sur le fait d'avoir envie d'arrêter. Quoi qu'on en dise, on a quand même besoin des autres pour pas mal de choses, parfois inconsciemment. Bon, certains vivent par eux même, et sont heureux, mais il faut une certaine force de caractère et de la volonté.
Si personne ne te dis clairement "STOP, tu arrêtes." il est difficile d'arrêter. Les mots ont une certaines importances aussi hein, ne pas l'oublier.
De plus, comme dit plus haut, l'automutilation est une addiction, une fois commencé, elle devient une réponse automatique à chaque souffrance psychologique. Et en général, un cocaïnomane ne s'arrête pas tout seul de consommer. Je me vois mal dire à un junkie "allez quoi, c'est ton bras et ta seringue, alors mets-y un peu de volonté"... Évidemment, je vois mal quelqu'un de dépressif et limite suicidaire redevenir *HAPPY* du jour au lendemain en ayant bénéficié de la moindre aide. Je voulais dire par là que l'initiative d'arrêter se prend seul(e). Ca n'est pas quelqu'un qui empêchera l'autre de continuer dans sa démence mutilatrice. La volonté d'abord, l'aide après. |
| | | Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: Petit soucis,gros probleme,betise,mutilation..etc Mer 25 Fév - 22:42 | |
| (ça va finir en roman 8D ) - GensouRakuen a écrit:
- Ah, que j'aime ces réponses construites :D
Il est clair que ce que tu as dit, hanabi, est vrai. Cependant, je reste sur ma position et pense vraiment que la "mutilation" est un problème personnel. Comme beaucoup de problèmes. - GensouRakuen a écrit:
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- Citation :
- En général c'est pour mettre fin à une souffrance, tristesse, trop intense. C'est un dérivatif à la douleur.
De plus cela peut être pour avoir une raison physique, tangible, de souffrir, cela donne un aspect de réalité. Et cela peut aussi être commis comme punition face à un fort sentiment de culpabilité (qu'il soit justifié ou non) (note que l'automutilation est considéré comme un trouble addictif, difficile de s'en débarrasser une fois cette habitude prise) Un dérivatif à la douleur. On en viendrait vite au cercle vicieux, non ? S'illustrer la douleur de cette manière alors qu'on la subit déjà, ça n'est pas une solution et c'est pathétique (je ne dis pas ça de manière insultante, hein ><). Je pense que la scarification résulte d'abord d'un grand manque de maturité, et du fait que l'auteur n'aie pas les pieds sur terre. Bien sur que cela devient un cercle vicieux, dans le cas contraire ça serait plus simple. Non ça n'est pas une solution, sinon tout le monde le ferait avec plaisir ^^ Je ne nie pas le manque de maturité, mais après... Tout le monde mûris à son rythme, c'est pas une raison pour laisser les gens dans leur soucis, sous prétexte qu'ils sont pas assez mures. Puis ne pas avoir les pieds sur terre, c'est pas forcément dépendant de la volonté de l'individu. - GensouRakuen a écrit:
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- Citation :
- Le personnes qui souffrent (à part cas de masochisme, et c'est une minorité) ne cherchent pas à s'enfoncer dans leur douleur. Mais il est ardu de se sortir, surtout seul, d'un état dépressif. Quand on a envie de rien, que tout désir nous abandonne, que le simple fait de dire "bonjour" ou de se lever le matin, demande de se faire violence, qu'une chape de plomb nous recouvre le crâne ; c'est pas toujours évident de relever la tête. Pour sourire, faut un peu d'énergie aussi, quand on en a pas vraiment...
Pas d'énergie pour relever la tête, mais assez pour se charcuter les membres ? Contradictoire. Demander de l'aide n'est pas réservé aux surhumains. (Je ne change pas d'avis, on se sort de ce problème seul malgré tout, à mon avis) Oui, mais c'est, comme tu l'a dis, un cercle vicieux, un automatisme, une drogue. Un gars qui se pique aura toujours la force de se piquer, même minable au possible et ne se rappelant plus de son nom. Quand tu prends ta dope, ton désir est assouvie, quelque par, c'est plus simple que d'aller faire vers les autres. Faut se faire un peu violence pour demander de l'aide, avouer qu'on a un problème. pour se faire "plaisir" pas tellement. Puis dans ce cas, il y a aussi une part de honte, par rapport à sa propre faiblesse, et une certaine forme de mutisme. Communiquer est compliqué. - GensouRakuen a écrit:
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- Citation :
- Oui, mais déjà il y a le facteur solitude. Sans personne autour pour nous soutenir, à quoi bon arrêter ? On se construit par rapport aux autres, on vie aussi souvent en fonction des autres, notre identité se créée toute notre vie grâce à ceux à qui on va se confronter, etc. On est pas vraiment fait pour être seul. Ça nous fait souffrir. Souffrance qui n'arrange rien sur le fait d'avoir envie d'arrêter. Quoi qu'on en dise, on a quand même besoin des autres pour pas mal de choses, parfois inconsciemment. Bon, certains vivent par eux même, et sont heureux, mais il faut une certaine force de caractère et de la volonté.
Si personne ne te dis clairement "STOP, tu arrêtes." il est difficile d'arrêter. Les mots ont une certaines importances aussi hein, ne pas l'oublier.
De plus, comme dit plus haut, l'automutilation est une addiction, une fois commencé, elle devient une réponse automatique à chaque souffrance psychologique. Et en général, un cocaïnomane ne s'arrête pas tout seul de consommer. Je me vois mal dire à un junkie "allez quoi, c'est ton bras et ta seringue, alors mets-y un peu de volonté"...
Évidemment, je vois mal quelqu'un de dépressif et limite suicidaire redevenir *HAPPY* du jour au lendemain en ayant bénéficié de la moindre aide. Je voulais dire par là que l'initiative d'arrêter se prend seul(e). Ca n'est pas quelqu'un qui empêchera l'autre de continuer dans sa démence mutilatrice. La volonté d'abord, l'aide après. Mais il faut d'abord devenir lucide, prendre du recul par rapport à sa situation. Se rendre compte, admettre et avouer qu'on a un sérieux souci. Et ça... Toute leur vie, certains peuvent réellement ne pas se rendre compte d'être dans l'erreur ou de se faire du mal. Ils ne vont pas prendre conscience de ce qu'ils font, ou trouver ça normal ou penser que c'est le reste du monde qui a tord (et là, bonne chance pour les aider...). Certaines personnes ont besoin d'un tier pour acquérir le recul indispensable. Puis il y a la honte aussi, que certains supportent très mal. Avoir quelqu'un de présent pour les rassurer, c'est le bien. (bon, flemme de me relire y_y alors y doit y avoir des phôtes, des mots qui manquent, pardon çoç ) |
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