Nadeshiko sursaute, trempée de sueur, elle se dirige vers le berceau de son enfant.
Un rêve… ou une prémonition ?
Depuis que son union avec Yui avait été accepté par tous, elle n’avait plus jamais cauchemarder. Elle frissonne en regardant le nouveau né. Dans sa chambre d’hôpital, elle entend encore cette voix sifflante lui souffler à l’oreille :
Tue le avant qu’il ne détruise tout…
Comme une sentence à un procès dont le crime n’avait pas encore eu lieu. L’enfant est si petit, si fragile, comment pourrait il nuire au monde ? Bien sûr, il va grandir mais après … après il deviendrait un doux jeune homme comme son père. L’enfant s’agite, elle le touche pour l’apaiser, elle se demande encore comment décrire la couleur de ses yeux, gris presque blanc comme si il voyait une autre réalité. Les réminescences de son cauchemard l’envahit de nouveau…
Ellea vu un collégien, perdu sur une terre cendreuse, contemplant manifestement le résultat de son œuvre. Une épée suintaient, du rouge…. Au niveau de son cœur, un tatouage étrange luisait, tout comme ceux que l’on voit dans les films où un tel ou une telle qui est marqué par une malédicition… Elle soulève son fils, l’examine , pas de tatouage….
Ce n’est qu’un rêve se répéte elle
Elle serre tendrement son enfant tout contre elle. Elle le recouche puis se remet au lit cherchant à s’endormir. Le sommeil la gagne, elle s’endort de nouveau malgré elle. La fenêtre de sa chambre s’ouvre, un oiseau noir entre, devient un magicien. Il jette un œil à la mère pour s’assurer que le charme a bien fonctionner. Une chouette le rejoint et prend peu à peu les traits d’une jeune femme.
- Alors ? lui demande-t-elle anxieuse
Le magicien se penche sur le berceau, sort le mesureur de magie et le plaque contre l’enfin. L’aiguille s’affole…
- Il est puissant répondit il ça devrait aller pour contenir..
- Tu ne crois pas qu’on devrait parler à nadeshiko ?
- On n’a pas le temps ! si on l’enferme pas dans son enfant, cette chose va tout réduire à néant ! On a pas le choix ! s’exclame-t-il en prenant l’enfant
- Lui faire ça après ce qu’elle a fait pour nous….
- Ecoute, on va lui rendre avant l’aube ! elle ne s’apercevra de rien !
- On devrait les prévenirs …
- On le fera mais après ! Maintenant tais toi !
Le magicien transforme le bébé en sourie, lui-même se transforme en hibou puis prend la sourie dans le bec. Vaincue, sa compagne le suit. Ils s’envolent tous les trois, par-dessus la mer, vers l’Ile bateau…. Bientôt, ils rejoignent une assemblée de magiciens et de magiciennes et reprennent leur apparence.
- Nous avons l’enfant….
- Bien ne tardons pas ! il a déjà presque réussi à sortir !
Ils se disposent tous en cercle autour de leur enfant. Une urne est apporté par deux magiciennes. Sur l’une est gravé divers symbole qui semble sur le point de disparaître. L’urne semble secouer de soubressauts. La Chose à l’intérieur s’agite, elle ne veut pas se faire enfermer de nouveau… Les deux femmes portant l’urne s’introduisent dans le cercle, dépose l’urne près de l’enfant et rejoignent leur frères et sœurs.
« Démon Fantom
En cette innocence nouvellement né
Soit de nouveau enfermé
Maintenant et à jamais. »
Un filet noir s’échappe de l’Urne qui se brisa puis entra dans l’enfant. Un minuscule point noir apparait au milieu de la poitrine de l’enfant : le sceau.
Le chef des magiciens tremblant par l’effort, se soutenant à peine, prononce d’une voix de moribon :
- Bien la seconde étape maintenant que la Chose est scellée…
- Vous devrier….
- Non ! pas le temps ! Dépêchons nous, je sens que sa mère va se réveiller….
Obéissante, la compagne du chef entra dans le cerche et déposa près de l’enfant une épée.
« Enfant cette épée
Reposant à tes pieds
Fut forgée par mes larmes
Le chef tremblant la rejoignit :
« par le sang et l’ âme
Un jour tu seras appelé
A combattre pour les femmes
Pour les hommes. Le monde entier.
Par la haine ne te laisse pas guider
Sous peine de libérer
La Chose en toit scellé »
Soudain le chef s’écroule :
- Yume… mon ange… pars avec l’enfant, remets le à sa mère. Tu lui enseigneras comment utiliser ses pouvoirs, son épée… Tu feras tout ça… pour… notre monde… Tu te révéleras quand le temps sera venue… D’ici là, laisse le grandir avec sa famille… en paix… Ne dis rien à personne… seulement lorsque le temps sera venu alors tu transmetteras le message à sa mère….
Le chef tendit la main pour caresser une dernière fois la joue de Yume. Il se sentit s’effriter, devenir poussière puis plus rien….
Yume se relève prend l’enfant et l’épée. Elle prend l’apparence d’une colombe et l’enfant se voit changer en laurier, de même que l’épée. Elle survole de nouveau la mer. Elle jette un denier coup d’œil, il n’y a plus personne. Les magiciens, les magiciennes, tous disparus… Elle s’oblige à ne pas pleurer.
Sont ils vivants ?
Elle regagne la chambre d’hôpital , reprend son apparence, repose l’enfant dans le berceau. Elle ne garde que l’épée conformément aux ordres de son cher Lewis. Ellle dévisage un instant la mère qui dort puis lève le charme. Elle pars ne laissant qu’un seul indice de sa venue : une odeur de fleurs d’oranger.