La nuit où tous mes rêves devinrent réalité

J'étais là, sur lui, mes longues dents glacées effleuraient le corps de Disareli, mes lèvres ou ma langue se posait parfois. Je descendais, remontais, m'arrêtant toujours au niveau de son nombril... Il voulait que j'aille plus loin, bien-sûr, mais je voulais le voir languir, je posais mes hanches contre les siennes, rapprochant ainsi l'objet tant désiré tout contre moi. Je lui écartai les jambes, et mordis une de ses cuisses vers l'intérieur, puis je fis "cicatriser" sa blessure en la léchant tout doucement et en remontant vers son membre déjà au garde-à-vous, je remontais toujours aussi lentement, petit-à-petit, ma bouche l'engloutissait... Une vague de plaisir me submergea, je perdis tout contrôle de la situation, c'est moi qui faisait tout... Il gémissait, criait, grognait... Il suffoquait de plaisir, sa respiration était saccadée, il savait que ce n'était que le début de ce doux supplice, que je ne le lâcherai pas tant que il n'aurai pas joui une première fois...

Disareli éprouvait de plus en plus de difficultés à respirer correctement, je n'arrêtai pas, je mordais, puis léchais, puis suçais, puis à nouveau, mordais, léchais, suçais... Il était comme prisonnier du plaisir, je ne lui laissais pas une seconde de répit pour qu'il respire, mes pulsions étaient de plus en plus fortes... Je devais résister, reprendre le contrôle, je le savais, mais je n'y arrivais pas, au contraire... Il voulait que je le pénètre avant qu'il ne le fasse, il voulait être sûr d'avoir connu ça au moins une fois dans sa vie, être sous domination totale...
"Alors, ça va? Tu résistes? Je te préviens, je continuerai jusqu'à que tu m'attaques et que tu me prennes de force... Si tu résistes, le supplice n'en sera que plus long..." lui dis-je, un sourire illuminant mon visage d'une douceur quasi-perverse lui torturant les mirettes, il était affreusement beau...
"J'ai subi pire que ça... Schuis blindé... Va falloir mettre les bouchées doubles..." mentit le docteur dominé... Il savait qu'il était à deux doigts de céder, il voulait être sous ma coupe, être à ma merci, m'appartenir, n'être rien qu'à moi...
"Tu vas être servi, mon coco..."

Mes mains parcouraient son corps. Maintenant, chaque fragment de sa peau était imprégné de mon odeur aussi grisante qu'enivrante... Je faisais balancer mon bassin contre le sien. Ses gémissements sortaient tous seuls. Pourtant, il serrait les lèvres aussi fort qu'il le pouvait. Rien n'y faisait, il y prenait son pied... Je tâtai le terrain avec mes doigts. Ils entrèrent dans son endroit le plus sensible et le plus vulnérable... Ce fut un véritable délice, il souffrait, mais, il aimait ça...
"Tu ne souffres pas trop? Tu aimes ça, hein? Alors embrasse-moi là..." lui dis-je...

Je voulais que Jezabel prenne mon membre en bouche... Mon corps était en sueur... Il avait envie de le couvrir de baisers. De me noyer dans mon désir. De me faire languir... Il entreprit une descente linguistique. Mais avant ça, je lui attrapai le visage et le mis entre mes cuisses. Il dut prendre alors le membre en bouche... "Ce n'est pas très hygiénique.", me dit-il, "mais, c'est tellement bon!!!" Je gémissais comme un enfant à qui on avait prit son carambar... Il le léchait. Je lui criai de continuer. Chose qu'il fit, naturellement... Sa langue s'enroulait autour. Le docteur en suçotait le bout.
"C'est si bon... Hmmmm.. Continue... Je t'en supplie, ne fais pas durer le suspense plus longtemps... Vas-y, prends-moi. Prends-moi, aussi sauvagement que tu le peux... Fais-moi mal..." gémis-je à son attention.
"Non, toi, prends-moi..." répondit-il en enjambant mon membre dressé par l'excitation...

Je ne lui répondis pas. Puis soudainement, je lui écartai les cuisses. Je lui donnai des petits coups de reins, mais je n'étais pas encore rentré... Jezabel avait l'air d'en avoir marre d'attendre, il semblait vouloir que je passe à l'action tout de suite, son corps en mourrait d'envie, il n'attendait que ça... Il passait ses jambes autour de mon corps, puis rapprochait son bassin du mien pour que j'entre et vite... Nos râles, rauques et saccadés, s'entremêlaient, brisant ainsi le silence de cette nuit pleine de magnificence charnelle...

Ma chair brûlante et tendue tâtait aveuglément l'entrée de la caverne aux merveilles. Je sentait que cette chair allait bientôt se fondre en lui...

J'entrai tout doucement, je me frayai un chemin en lui. Je soulevais ses entrailles, j'allais et venais... Il criait mon nom... Qu'est-ce que c'est agréable! J'adorais ces nouvelles sensations... J'allais et venais. Il perdait pied. Nos corps étaient comme en transe, ils se complétaient parfaitement l'un l'autre... Nous n'étions qu'un, un seul et unique être.

Soudain, sa tête partit en arrière, il avait le souffle coupé, il ne respirait presque plus... Aurais-je donc atteint le fameux point G? Je frappai sauvagement à plusieurs reprises cette zone ultra sensible... Il ne pouvait plus crier, il n'avait plus de voix, mais un cri sortit quand même. Il venait du plus profond de son âme, du plus profond de son être... Voir sa peau ainsi rougie par le plaisir était un véritable délice... Il avait les yeux clos avec une petite perle en coin... Il était si beau comme ça!

En sentant cet antre humide et chaud comme une bouche qui se contractait autour de moi, comme pour m'aspirer en lui, je ne pouvais plus me retenir. Je poussai un long râle de plaisir avant de me déverser totalement en lui.

Nous reprîmes nos souffles, nos corps étaient toujours unis. Il me baisa les lèvres...
"Je crois que je t'aime, Anthony..." me murmura-t-il au creux de l'oreille...
"Moi aussi, sauf que, moi je suis sûr de mes sentiments..." lui répondis-je.

Et ce fut reparti pour une nouvelle expression de notre affection réciproque. "Fais de moi un vampire..." me demanda-t-il.
"Seulement après que tu m'aies pris..." lui répondis-je