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Le vieillard et les sept mouches

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Invité
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MessageSujet: Le vieillard et les sept mouches Le vieillard et les sept mouches EmptyVen 27 Mar - 1:22

Laissez moi vous guider dans une autre contré, peut-être pas si loin que votre esprit pourrait pensé se diriger. Enfin, l'aspect extérieur à tout cela, les vagues de la mer, le bruit calme de celles-ci, alors que les oiseaux eux chantent le soleil levant, n'a que très peu d'importance pour vous, pour nous, mais pas pour le vieil homme seul, dans la maison près de cette mer. Bref, ce calme perpétuel fait partie de la vie de ce cher être qui pour rien au monde voudrait que quelqu'un ou quelque chose gâche cette vie.

Comme toutes les histoires, il y a un évènement qui renverse cette situation plutôt calme que l'on pourrait jugé comme parfaite. C'est le but de toute histoire, raconté un évènement qui n'est pas ce calme plat, doux, où seul la beauté du paysage réussit à nous chercher. Bref, c'était le matin, le vent apportait à travers les fenêtres ouvertes de la maison un vent frais et salée provenant de cette mer qui n'était nullement agité. Le vieil homme comme à son habitude se leva, marchant lentement vers sa cuisine, allumant le feu du four pour y faire bouillir de l'eau, l'eau de son thé matinal. Le soleil lui tentait de conquérir le ciel, donnant à ce dernier de vague couleur rosé ou orangé, dépendant du moment de sa croissance.

Mais alors qu'il prenait place à sa table, déposant une petite tasse ainsi que quelques herbes, une chose vint le déranger, quelque chose qui ne devait pas être. Une mouche, sur sa table, alors que nul n'avait osé jusqu'à ce jour mettre le pied. Oh, il en avait vue à l'extérieur, se pavaner parfois près de la mer, pour un vieux morceau de poisson oublié par un autre de ces stupides oiseaux, mais jamais il en avait vue venir ainsi, se prélasser devant lui, les ailes biens monté, nettoyant frénétiquement de ses pattes son visage. Il n'allait pas rester ainsi, à regarder l'insecte répugnant parcourir sa table sans gêne, au non! Dans un mouvement bref et rapide, il attrapa la mouche et se leva pour ainsi la jeté dehors, par la fenêtre. Elle avait ainsi sa leçon!

Mais bon, il avait cru, mais la foi n'a en rien changé quoi que ce soit. Par contre, ce n'est pas une mouche, cette même mouche, qui revint en attaque, mais bien sept. Il était retourner s'assoir, pour déposer dans sa tasse quelques herbes avant que l'eau ne bouille, que le vieillard avait vue une mouche, puis une autre, et ce jusqu'au total de sept décidé d'entrer par la fenêtre de sa maison et ainsi décidé de parcourir au vol diverse pièce. Que diable faisaient-elles là!? C'était comme si une puissance polymorphe avait décidé de jouer contre lui son état paisible. Se levant, il du changer ses habitudes pour pouvoir éradiquer les créatures malsaines.

Retirant du feu la bouilloire, pour évité ainsi de l'excité alors que l'heure du thé devait être reporté, il se résigna à aller dans le couloir, renversant sur le chemin le vilebrequin qu'il utilisait normalement pour faire certain meuble. C'était comme si tout se mettait dans son chemin, comme si la terre tentait de luter contre ses habitudes, contre lui! Ah non, ces mouches n'allaient certainement pas s'en sortir ainsi, il prit quelques feuilles étaler sur un bureau du couloir et en fit un instrument cylindrique, ce qu'il y a de mieux pour tuer des mouches si aucun outil n'est à disposition. Et, peut-être pour mieux le berner, une mouche décida d'aller se poser sur son nez. «Ah, ah! Belle erreur ma petite!», c'était-il exclamé. Un simple «Bzz» lui répondit alors que les pattes arrières de l'insecte repassaient sur ses ailes. Il approcha sa main libre et, d'un geste vif, tenta d'attraper la mouche qui elle, s'envola sans se préoccuper du danger, sans se faire attraper, comme si son monde était tout autre que celui du vieillard. Frustré, maudissant ce satané insecte, cette charogne de la vie, il tenta de donner un coup de machette-en-papier sur la mouche, mais en vain.

La sueur perlait sur son front, le matin lui prenait ampleur alors que son malheur s'éveillait, lentement, dans un silence étrange, désagréable pour notre pauvre homme. Ce dernier, furax, se dirigea vers le salon où il retrouva, perché sur un tournevis, deux des mouches qui attendait, sagement, leur mort, du moins, c'est ce que pensait l'être. Il avança en silence, certain de ne pas être remarqué, alors que même son ombre s'était caché, pour ainsi levé le bras, dans l'attente du coup qui éliminerait deux des indésirables. «Adieu, être perfide», clama-t-il en silence alors qu'il descendait son bras, et donc l'instrument destiné à les tuer, vers les mouches. Oh, sous le coup, le tournevis sembla prendre vie et s'envoler dans les airs tellement la violence était dans le coup, mais au plus grand des malheurs, les deux mouches étaient déjà envolé, ne manquant pas d'aller frotter leur corps près de celui de l'homme qui rageait de plus en plus, lançant de vile parole aux bestioles. Le tournevis termina sa chute sur le pied de l'homme qui poussa un cri de douleur sous le coup violent, comme si le coup qu'il avait porté avait été seulement de l'auto-flagellation. Seul lui souffrait, il en pleurait presque, mouche, mouche, saleté de mouche, «À MORT!?!».

Nul n'aurait pu se douter de la suite. La blessure à son pied handicapait à peine, il se mit à courir dans la maisonnée pour tenter d'abattre les mouches, sans pour autant réussir. Chaque coup qu'il portait devenait de plus en plus violent, ses cheveux blancs devenait humide, tout comme sa peau, mais il continuait, criant, s'animant avec violence. Et puis, lorsqu'une des mouches décida de fuir vers l'extérieur, l'homme décida de sortir, pour ainsi régler le compte d'une des sept à l'extérieur. Il ne se doutait réellement pas, lui-même, de cette suite. Les six autres mouches s'étaient déposées sur le bord de la fenêtre ouverte, comme si elle tenait à assister au spectacle; «L'homme contre la mouche!». Lui courant en tout sens alors que l'insecte le narguait sans cesse, volant d'un endroit à l'autre, essoufflant sa «victime». Un dernier coup, le dernier qu'il aurait pu porter, la fatigue tentait de prendre le dessus sur son corps. La mouche prit un virage sec sur la gauche, et lui porta un coup d'une vitesse et d'une violence inouïe. La mouche fut frapper de plein fouet, mais l'homme lui tomba inévitablement, n'ayant pas su garder l'équilibre. Le résultat fut qu'il tomba tête première sur la barouette qu'il laissait trainer à l'extérieur, près de la fenêtre. Sous les yeux multi-facettes des six autres mouche, l'homme se cassa le cou puis mourut, peu après.

L'on raconte que la dernière mouche aurait survécut au coup, comme quoi il faut écraser la mouche, non la frapper, ou la laisser partir, car rien de pire qu'une mouche, mais en venir là pour de simple mouche, ...

Il n'en tient qu'à vous d'en retirer une leçon, j'ai fait ce que l'on m'a demandé, j'ai raconté ce qui devait être, à vous de méditer sur le sujet à présent...
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