Voilà quelques unes de mes compos' écrites y a longtemps, n'hésitez pas à m'dire ce que vous en pensez
:
Pour bientôtJe rêve sous la pluie de te serrer très fort.
Je rêve chaque nuit à l'odeur de ton corps.
De nos rires à nos larmes, je me souviens de tout,
Chaque jour, de t'avoir aimé comme un fou.
Te rappelles-tu encore de toutes nos promesses,
De nos baisers, nos étreintes de tendresse.
Te rappelles-tu de nos promenades improvisées
Où pour la première fois nos mains se sont croisées.
Attend moi ma mie, mon amie, mon âme sœur,
Toi ma dulcinée pour qui je courbe l'échine.
Mon amour qui chaque jour fait battre mon cœur!...
Loin de toi, mon être tout entier crie famine.
Sans regret ni remord, je sors le couteau,
A l'ombre de la mort, je te rejoins bientôt...
La balance
Quand je ferme les yeux, j'espèr' croisant les doigts,
Chaqu'jour que dieu fait, d'entendre à nouveau ta voix.
Jour après jour, je maudis la fatalité
L'oubli qui m'arrache à celui que j'ai aimé.
Parfois, je ne vois plus ton visage, ton sourire
T'oublier, c'est ce qui me fait tell'ment souffrir.
Quelques fois, Il m'arriv' de sourire en ton nom
Seulement quand j'me souviens de qui nous étions.
Ne laisse pas la peine et le chagrin s'immiscer
Ne laisse pas la douleur envahir ton corps
T'aimer, c'est ce qui ne m'a rendu que plus fort.
Promets moi, qu'après moi, tu te relèveras
Promets moi, qu'à travers moi, tu continueras
D'êtr' celui que j'ai aimé, sans jamais changé.
Tel est pris qui croyait prendre
C'est l'regard déterminé qu'il s'en va en guerre
Jurant de mettre à terre l'objet de sa colère.
Le fusil par dessus l'épaule, l'œil effronté,
Le voilà prêt à tuer son ennemi juré.
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Discret mais fugitif, le voilà attentif
Aux moindres faux pas d'un homme à l'offensif.
Il a peur de mourir, il a peur de souffrir
Car beaucoup de ses frères il a vu périr.
Alerte et intuitif, il cherche à se cacher,
Non sans peine, il court à travers tous les dangers
D'un homme qui veut à tout prix le capturer.
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Débusqué, il tira une balle effrénée.
'Raté' mais pas grave, il reviendra demain
Non sans peine, pour tuer ce satané lapin!
Petit poèmeElle a fermé les yeux, elle a tendu l'oreille,
Le temps d'un 'pardonne-moi, m'aimes-tu encore?'.
Elle pleure comme une enfant, blessure de la veille
Priant que je la délivre de tous ses torts.
Elle me dit tout bas qu'elle a très très mal au cœur
Qu'elle pourrait mourir si j'en exprimais l'envie.
Que sans moi, sa vie n'est qu'un berceau de malheurs,
Qu'elle a besoin de moi pour marcher dans sa vie.
Touché, je serre le poing comme on serre la douleur,
Dans son étau, avant qu'elle ne décourage.
Blessé, je m'en vais avec seul mon déshonneur.
J'ai beau la détester, comment tourner la page.
De celle que j'ai aimé, elle est restée la même;
Va petit poème, dis lui ô combien je l'aime.
De sa beauté légère
De sa beauté légère, n'en tire aucune gloire,
Elle est femme soumise, sa vie n'est pas de mise.
Dans sa douce misère, parfois se laisse choir;
Et c'est son corps qu'on vise, blessure de la crise.
Des mots doux et des pardons, elle excuse l'outrage.
Amour blessé amour trahi, elle sourit.
Il promet de rester sage, de contenir la rage;
Il adore sa femme, elle n'a connu que lui.
Bras d'acier, Bras de fer, c'est l'appel de la chair,
Affamé comme un loup de ses bras qui la serre,
Elle n'a connu que lui, l'abominable époux.
Femme soumise aura aimé l'amour d'un fou.
Avant qu'elle ne décourage, la lame à son cou,
Perpétuant l'adage, le suivra jusqu'au bout.
Inspiration du poèteJe lève les yeux, je rêve et mon cœur s'élève
D'amour et d'évasion, caresse à la passion;
Tu esquisses ma vie, tu dessines mes rêves,
Être ton ange gardien, telle est ma mission.
Mais fugitive, douce illusion, je t'imagine.
Je ferme les yeux, je rêve et mon cœur s'anime,
Car tout chez toi est merveille qui me fascine,
Voila ce qui me pousse à écrire ces rimes.
Dans un monde éternel emplit de mystères
Est mon âme, dont tu en es l'unique héritière
Inspiration du poète, Élue de mon cœur.
Douces confidences tendrement murmurées,
Qui ne se résume qu'en un très chaud bonheur
D'un amour à jamais couché sur le papier...
Le chant des missiles
Je l'entends encore me demander, souriant,
'Pourquoi y a t-il tous ces missiles et ces canons'
'Pourquoi y a t-il, dans le ciel, de si beaux avions'.
Je l'entends encore nous dire délicatement,
'J't'aime Papa, et ça tu sais, c'est pour la vie'
'Maman, toujours là même quand j'ai peur la nuit'.
Je l'entends encore qui court, qui saute et qui rit
De joie et de bonheur, d'amour et de câlins
S'endormir sans se soucier du jour qu'est demain.
Alors pourquoi a t-il fallu qu'il court, qu'il crie
Sous les chars d'assauts, les morts et les bombardiers.
Pourquoi a t-il fallu d'un seul carabinier
Et d'une seule balle, pour lui ôter la vie.
Pourquoi a t-il fallu qu'il y ai cette fichue guerre
Pour y perdre les personnes qui nous étaient cheres.
Que vais-je dire maintenant à sa mére
Si ce n'est pardon, pardon et encore pardon.
Pardon d'avoir cru en un monde et une nation
Intelligente, aimante et soucieuse de ses pairs.
Pardon d'avoir cru en nos hommes, en nos fréres
Alors qu'eux ne pensaient qu'à cet'maudite guerre.
Pardon d'avoir envoyé ton être fragile,
Ton fils tant adoré, sous le chant des missiles...