Cawoyin•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 3443Age : 29Localisation : MontréalDate d'inscription : 02/05/2009•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Le cerisier. Sam 12 Fév - 15:14 | |
| C’était un cerisier. Il venait du Japon. C’est vrai, il n’était pas très imposant. Un cerisier du Japon, mais en France. J’ai toujours pensé qu’il souffrait du mal du pays, c’est pour cela qu’il ne grandissait pas bien. Il avait même des branches qui disaient bonjour aux autres. Pour défendre la politesse de son pays natal peut être. Il a toujours su offrir un recueil aux amoureux, poètes. Un abri sous ses effluves sucrés pour les enfants tristes. Il a su être une oreille bienveillante à mes sanglots profonds. Il ne grandissait pas bien, donc on l’a déplacé. Il est devenu le gardien du canal. Il était brave. Secrètement je tombais amoureuse de lui. Je le suivais, et je le suivrais où qu’il aille. Tant de fois je lui chantais des mélodies inventé sur le courant de l’eau. Il y eu un temps, où une personne se recueillait à sa racine régulièrement. Je compris que son enfant dormait éternellement dans le canal, bercé par son perpétuel mouvement. Je voyais mon cerisier faire tomber une ou deux de ses fleurs pures au pied de cette personne, une offrande, une marque de compassion…Et je l’acompagnais d’une douce mélodie. Il prenait de l’âge et moi aussi, nous étions liés, nous le sommes et le resteront. Il y a quelque chose qui faisait qu’au plus profond de son écorce, je sentais un cœur battre. J’étais seule avant de le rencontrer. Une âme perdue, incomplète. Il manquait quelque chose à ma vie, certains jours plus que d’autres je ressentais ce manque. Chanteuse mélancolique j’eu connu des couples s’enlacer, heureux d’être à deux et pouvant passez des soirées entières sans autre besoin que la voix et les bras réconfortant de l’autre. Mon cerisier ne m’offrait pas de plus beau refuge, mais je savais qu’il ne me rendrait jamais ce que je pensais de lui. Il perdait ses fleurs, l’automne arrivait encore. Un coup de soleil ne suffirait pas à les lui rendre. Je savais qu’elles tombaient pour la dernière fois. Je le voyais pleurer. Il était seul et ne pouvait comprendre que je l’accompagnais. Le canal lui-même coulait plus vite et plus fort pour retenir son ami.
Et un matin, j’allais mécaniquement sur sa branche. J’allais lui raconter un poème de Baudelaire, lut sur l’épaule d’une jeune fille. Mais tu n’étais pas là. Tu n’étais plus là. Ne restait de toi que ta racine puissante … Dans mon petit cœur, j’eu reçu le coup de hache comme l’on eu dut te le donner. Pour la dernière fois, j’ouvris mes ailes de mésange triste, et j’allais rejoindre l’enfant au fond du canal, dormir près de mon seul amour.
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Akira Kaburagi Regendorf•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 499Date d'inscription : 19/08/2010•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: Le cerisier. Mer 16 Fév - 19:31 | |
| Salut Cawo jolie histoire, trop triste à mon goût lol Fais attention aux fautes d'orthographes comme accompagner qui prend 2 "c", j'eus connu donc avec un "s". Et peut être devrais tu rajouter le mot "un" devant poètes à la troisième ligne histoire que sa ne fasse pas trop brutal voilà!! sinon bravo à toi ^^ et merci pour ce joli texte. |
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