Donc dimanche 31 à 22h40 sur M6 une enquête exclusive sur les conditions du travail au japon. J'ai vu cette information en regardant un reportage hier soir super intéressant sur la Corée du Nord et "l'ouverture" au journaliste bien que ...

Bref le synopsis:

Avec la crise économique, les Japonais vivent dans la hantise du licenciement. Un «déshonneur» qui, chaque année, conduit des centaines d'employés au suicide. Pour améliorer leurs performances, les entreprises leur imposent des stages extrêmes : au programme, soumission absolue et entraînement paramilitaire. Comment cadres et ouvriers supportent-ils l'épuisement et l'humiliation ? Quels sont les risques et les bénéfices de ce conditionnement ? Des caméras ont suivi plusieurs jeunes Japonais lors de cette formation hors du commun. Pour permettre aux salariés de supporter la pression, des centaines de clubs proposent aux hommes et aux femmes de se détendre après le travail. Conversation tarifée ou prostitution classique, les prestations sont mêmes parfois remboursables sur note de frais.

Source Tele Loisir

Il est déja passé ou un autre similaire mais a voir quand même!!

La première partie je me rappelle l'avoir déjà vue, mais pas la deuxieme ^^;

A voir la semaine prochaine :)

Je vais essayer de regarder ça, ça m’intéresse bien :)
Merci pour l'info

Bon et bien merci Diazen je pense regarder cela demain :D
C'est quand même triste ces conditions de travail >.<

Désolé du retard pour mettre mon avis -_-

Alors je trouve que ce reportage était très intéressant. J'ai bien aimé le suivis des ouvriers avec le stage de "mise à niveau". Hallucinant mais réaliste donc vraiment bien.
On se dit que ça ne peut marcher qu'au Japon de faire des activités dures physiquement et psychologiquement sans poser de questions et sans rechigné. C'est impressionnant et je trouve que cet état d'esprit japonais est peut être pas si mal; Mais avec cette mentalité aussi on ne les pousse pas à avoir d'initiatives et du coup ils vont rester dans leur moule d'ouvriers.

Le coté folies nocturnes est marrant, curieux, mais je pense que c'était difficile de faire un sujet profond dessus. Un peu pour nous montrer, nous expliquer, ça va, mais une fois qu'on a compris le concept japonais toujours aussi délirant, on ne va pas s'étendre ^^

Donc, merci d'avoir signalé ce reportage qui m'a vraiment renseigné concrètement sur le travail et la vie au Japon :)

Enfin ce type de reportage est bien trop court pour avoir une vision vraiment réaliste...

Je n'ai malheureusement pas pu voir ce reportage et je ne l'ai pas trouvé sur la toile (M6replay qui ne sert vraiment à rien ...)

Mais ton post Xiaohua me fait réagir. D'une part, parce que tu balances ça, sans argumentation et ça me dérange. Comment peux tu admettre que ce reportage (que je n'ai pas vu je l'admets) est, d'après toi, éloigné de la vérité?

Non parce que là tu remets en cause tout reportage journalistique de part leur longueur temporelle lors de la diffusion. Alors que pensez des articles de journaux ou des dossiers de magasines d'information, où des journalistes partent faire leur investigations durant des mois voir des années, pour finalement être diffusé durant une paire d'heure à la TV ou écrit sur une page, une colonne ...
Cela signifierait donc d'après toi, que ce qu'ils diffusent est faux, et exagéré ? ? ?
C'est trop facile. On peut critiquer le contenu, ou le manque de contenu mais pas sur un trait caractéristique de reportage si relatif.

Je n'ai rien contre toi Xiao, mais ce que tu as écris est terriblement pauvre d'esprit et de jugements. Ce n'est pas parce que tu connais le Japon que tu connais toutes ses facettes, ça relèverais de l'orgueil alors. . . J'hyperbolise sans doute un peu ton unique phrase mais je ne peux laisser passer ça :)

Ma vision de la chose est que tu ne peux pas avoir une vision réaliste d'un "monde", d'une culture à part entière en un laps de temps si court, le japon ne se limitant pas à ses salary man déprimant et allant dans un camp de coaching type militaire et aux folles nuits tokyoites (je pense pas qu'à sendai, sapporo ou fukuoka il y ait des soirées aussi extravagantes).

Tout au plus on peut décrire un sujet spécifique particulier comme je peux le voir avec les Begin Japanology.

Pour moi ce genre de reportage ce n'est pas une vision précise plus que réaliste, mon choix de mot était mauvais, mais plus une invitation à aller plus loin, un appel à la curiosité.

Et puis je ne me rappelle pas avoir dit que je connaissais toutes les facettes du japon, mais je ne pense pas me tromper en disant que j'ai une vision plus proche et globale de ce qu'est le Japon que la plupart ici alors que d'autres membres sont beaucoup plus érudit que moi sur des sujets plus spécifiques.

Je comprends alors ton point de vue Xiao :)
Mon exagération était voulu, surtout sur tes connaissances du Japon, qui sont inférieure supérieure aux miennes c'est sûr.

Maintenant, après avoir vu un tel reportage, il ne faut bien évidemment pas généralisé. Mais il est clair que le concept de travail au Japon et en France ne sont pas du tout les mêmes. Et donc ça créer des excès dans les deux cas. Ce reportage à sans doute voulu pointer ceux du côté nippon.

Je pense quand même qu'un reportage même court peut donner un avis bien plus réaliste que ce que tu crois. Ce sont de vrais images, et de vrais situations. Les faits sont là, ensuite comment les interprète le journaliste peuvent s'avérer fausse si ils sont sortis de leur contexte. Mais un fait reste un fait, et si le journaliste a bien fait son travail, on ne peut douter de cette vision juste des conditions de travail là bas au Japon.

Je trouve ça déplacé de supprimer certains plaisirs à aller travailler, déjà que les Nippons se tuent à la tâche dans les deux sens du terme, pour pouvoir maintenir une productivité moyenne du travail défiant toute concurrence en Asie (excepté le cas du Géant Chinois dont la position de leader asiatique vient d'être officialisée quelques temps auparavant), les pauvre, ils sont poussés droit contre le mur pour certains, c'est à se demander si le nombre de suicide ne vas pas subir une percée...
XiaoHua (le diminutif de son pseudo n'est pas Xiao mais Hua, car Xiao ça veut dire Mister en Mandarin...) n'a pas tort... On peut pas en faire une vision juste avec un reportage, il ne faut pas trop généraliser ce qu'on trouve et ce qui passe à la Télé, il faut confronter ces idées avec celles que l'on a déjà (qui suppose parfois une expérience, et ça je l'accorde tout le monde n'a pas pu aller goûter le Japon ici), inutile de tirer des conclusions qui peuvent se révéler hâtives...
je partage toutefois que la culture d'entreprise en Asie diffère de loin de celle des pays occidentaux, les processus complexes tels que les Fusions et Acquisitions (dont je me passerai de vous les décrire en détails) soulèvent les questions des confrontations entre différentes organisations culturelles, et cela pousse à émettre des hypothèses...
Après, le rôle médiatique peut aussi jouer là-dessus, le peuple (follow the flock) a tendance à croire explicitement ce qu'il voit, mais il remarquera s'il s'est éventuellement trompé ou pas lors d'une expérimentation directe avec le sujet en question. Je veut par là expliquer que même à travers le pays nippon, la culture d'entreprise n'est pas forcément la même partout, il y a des divergence, des zones plus "occidentales" que d'autres, dues à des géolocalisations distinctes par exemple...
Par contre Diazen, est-ce vrai que tes connaissances du Japon sont larges ? Plus que celles de M. Hua ? õ_~

Bien avant de parler du concept du travail, la relation interpersonnelle est bien différente. Dans le cadre d'une entreprise un Français va être plus franc, gueuler quand il y a quelque chose qui va pas et être moins respectueux de règles établis alors qu'un Japonais sera plus réservé et discipliné avec le respect des aînés et de la hiérarchie.

Enfin en coupant avec des témoignages de personnes qui ont travaillé au Japon, le temps de présence est un partie non négligeable d'un temps de travail plus important. Il y a le zangyô (残業 rester travailler dans l'entreprise) qui est justifié par un vrai travail et celui qui ne l'est pas. Par exemple il y a une pratique qui est que les membres d'une équipe ne doivent pas quitter plus tôt que leurs supérieurs, ou prendre des vacances ce qui est encore mal vu dans beaucoup d'entreprises bien que cela change avec la nouvelle génération. Cette nouvelle génération qui autant au Japon qu'en Chine ne veut pas sacrifier ses plaisirs et sa vie pour leurs entreprises comme l'ont fait leurs parents et grand parents.

Oups je voulais dire supérieure ... erreur sorry.

Une occidentalisation du modèle professionnel nippon tu nous dis Xiao? ... Ca m'étonne pas. La libéralisation a ses avantages :)

C'est très intéressant ce que vous dites, et grâce à la première intervention de Xiaohua vous avez apportez de nouvelles informations et en gros débattu sur le sujet. :)
So, thank's ^^

Dans un sens comme je le disais, cet état d'esprit peut avoir de coté positif, comme celui de respecté un supérieur, mais des points négatifs, car ils sont tellement respectueux que ça en est de la soumission.

Je suis d'accord sur le fait que l'exemple de Tokyo est exagéré. Comme toute mégapole, tout y est plus fous, plus grands, plus "facile" ... Donc il ne faut pas en faire une généralité car ce n'est peut être qu'à Tokyo, mais ce phénomène existe, à différentes échelles selon les villes et situation géographique, mais c'est un phénomène typique nippon.

Je sais plus trop où j'en suis là donc je vais m’arrêter x)