D'habitude, j'écris mes textes sur mon blog. Mais j'ai vu cette section, alors, autant en profiter ! ^^ Donc..c'est ça !
Je les vois encore.
Ses doigts glissaient le long de son corps. Il gouttait chaque parcelle du corps de son amante. Elle, elle soupirait de plaisir sous chaque caresse que l’homme lui prodiguait. Elle avait les yeux mi-clos et sa bouche légèrement ouverte poussait des petits cris de plaisir. Lui, il avait les yeux grands ouverts, couvant du regard la femme. Il avait un fin sourire sur les lèvres et ses yeux brillaient de désir.
J’arrête alors de penser à ça. Mon cœur est déchiré. J’ai mal. Mon cœur est compressé.
C’est mon petit copain. Et il me trompe.
Mes larmes coulent le long de mes joues. Ces petites perles si précieuses qui ne devraient pas couler de tristesse. C’est ce qu’il me disait à chaque fois que je pleurais.
Mes larmes redoublent alors et des sanglots résonnent dans mon appartement silencieux.
Plusieurs souvenirs me reviennent à l’esprit. Des souvenirs de lui et moi.
Est-ce que la vie est contre moi ? J’ai déjà assez mal de les avoir vu, ensemble.
Leur corps chauds se frottant l’un contre l’autre. Elle poussait des cris et il soupirait son nom.
Il n’avait jamais murmuré mon nom comme il le fait avec elle.
Ses mots traversaient ses lèvres avec tant d’amour et de tendresse que la pièce en était saturée.
C’est alors que je comprends, que je n’ai jamais eu ma place dans son cœur. Que jamais il ne m’a aimé. Que pendant qu’il me câlinait, qu’il m’embrassait, il rêvait déjà aux bras de l’autre femme.
Je tombe alors au sol. Je n’ai plus de force. J’ai l’impression que le poids du monde vient de tomber sur mes épaules. La vie me parait terne tout d’un coup. J’ai l’impression que je n’existe plus. Je me mords alors la lèvre pour arrêter de sangloter pitoyablement sur le sol. Je ressens alors une douleur, et je goutte au goût métallique du sang.
Pendant un instant, la douleur de ma découverte est oubliée. Remplacée par celle de ma lèvre. Je ne pense plus qu’à une chose, oublier !
Je prend alors mes dernières forces et me dirige vers ma cuisine. Un couteau traîne sur le comptoir. Je le prends aisément dans ma main et je me dirige sur mon lit. Je me couche sur celui-ci et ferme les yeux.
Ses mains placées sur ses hanches, sa bouche recouvrant celle de son amante.
J’ouvre alors rapidement mes yeux et fais passer rapidement le couteau sur mon poignet. Une douleur alors me traverse, mais j’oublie. C’est l’essentiel. Je continue alors, encore et encore. Mes draps blancs se tâchant de rouge. Puis, mon bras qui tient le couteau retombe mollement sur le matelas. Ma vision devient floue, mais un doux sourire flotte sur mes lèvres. C’est fini.
Adieu la douleur. Adieu la vie. Adieu mon amour.