Konbawa tout le monde :)
Bon, je me lance, ça fait un bout de temps que j'ai écrit cette histoire, de plusieurs chapitres... si elle a du succès, je posterais la suite =). Sinon ben... :boulet:
Voilà quoi :(.

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/ Première Partie \

Il était déjà tard, et cette ruelle n'était guère plus éclairée que le ciel qui recouvrait les quartiers sombres de Tokyo. Izumi, jeune fille arborant ses seize années, pressait le pas au rythme des battements de son coeur qui s'accéléraient, dans la pénombre effrayante. De temps à autres, la jeune fille détournait brusquement la tête, comme si un bruit la tétanisait. Mais, se rendant compte de son illusion, elle recommençait à marcher, dans la direction de son habitat. Puis, un quart d'heure se déroula dans la crainte avant qu'Izumi ait enfin regagné son chez-elle. Quand elle rentra, elle était attendue.
"Izumi, il était temps que tu reviennes. Tu sais comme j'aime peu que tu sortes à cette heure. Tu es tellement insouciante."

La mère d'Izumi accorda à sa fille un bref regard de reproche, puis repartit à la cuisine, où elle s'était attelée. La jeune fille, quant à elle, s'accorda un soupir, avant de partir dans sa chambre, où elle espérait être enfin au calme. Ouvrant la porte, elle laissa tomber rageusement le sac de courses qu'elle portait. Elle y retira ensuite les nouveaux vêtements acquis ce jour, les plaça sur son bureau, puis se jeta dans son lit, tout en fermant les yeux. Elle inspira une grande bouffée d'air, puis la recracha, paisiblement.

"Ah oui."

Izumi se souvint d'appeler sa meilleure amie, de laquelle elle avait promis de prendre de ses nouvelles.

"Ayumi ? C'est Izu. ... Ah ? Déjà ? ... Chouette ! ... Ok. Je te rappelle dans combien de temps ? ... Trente minutes ? D'accord. A toute. "

Après une conversation écourtée avec sa meilleure amie, Izumi mit fin à son appel. Souriante, elle posa son téléphone portable aux milles fonctions sur sa table de chevet. Ayumi, amoureuse depuis un certain temps, avait réussi à obtenir un rendez-vous avec l'élu de son cœur. Tant mieux. Izumi enviait tellement son amie, elle qu'elle trouvait si jolie, à l'allure filiforme et aux cheveux teints en blonds. Izumi, contrairement à Ayumi, avait plus de rondeurs, et ses boucles brunes masquaient en grande partie son visage. Ses yeux noirs enviaient les prunelles noisette d'Ayumi, et son nez aquilin ne pouvait pourtant pas rivaliser avec celui de la blondinette.
Le sourire d'Izumi perdit peu à peu son visage, et la jeune fille resta les yeux clos un moment. Elle allait s'endormir lorsque sa mère l'appela, en lui disant qu'elle avait servi le dîner. Elle descendit les escaliers, et ne dit pas un mot durant le repas. Sa mère la dévisagea ardemment, attendant qu'un mot sorte de la bouche menue de sa fille. Mais elle eut beau attendre, rien ne s'en échappa. Déçue, la femme plongea ses yeux dans les plats, qui s'offraient à elle, et cette vue lui procura un peu plus d'enthousiasme. Elle se servit, mangea, s'essuya les contours des lèvres, posa les mains sur ses genoux, puis recommença à observer Izumi, qui leva soudainement ses yeux vers elle.

" Quoi ?, lui décocha-t-elle, arrogante.
- Rien, rien, j'attends juste que tu me racontes ta journée. Comment vont tes études ?
- Aussi bien que la dernière fois que tu m'as posé cette question, hier.
- Et ta soirée shopping ?
- Bien, merci.
- Tu as acheté beaucoup de choses ?
- Un T-shirt. Et deux Jeans.
- Tu étais avec quelqu'un ? "
Izumi, furieuse, fixa sa génitrice avec un regard déplaisant.
" C'est quoi cet interrogatoire ?
- Oh non ! Ce n'est pas un interrogatoire. C'est juste que..."

La mère marqua une pause, puis rouvrit la bouche avant de la refermer aussitôt. Izumi l'interrogea des yeux, avant d'obtenir une réponse :

" Maman pense juste que sa petite fille est encore trop jeune pour fréquenter des garçons..."
Bouche bée, la brunette ouvrit ses yeux en globe. Elle bégaya quelques syllabes, puis répliqua à sa mère, cinglante :

"Maman ! Je n'ai pas de petit ami ! Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ? "

Mais cette fois-ci, elle n'eut pas de réponse, juste un regard consterné qui se replongea à nouveau dans les plats. Izumi patienta pour une réponse encore quelques secondes, puis se leva et alla se réfugier dans sa chambre. Entrée dans celle-ci, la jeune fille se dévêtit, se mit en pyjama et se coucha, oubliant d'appeler Ayumi. Elle ferma les yeux, et s'enferma dans un monde où rien ne lui échapperait. Celui des rêves.
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OMG Byye~

Génial ^^
Comme promis chuis venue lire, mais maintenant je veeeeux la suite :snif:

Super en tout cas Bravo continue comme ça, je reviendrai voir quand il y en aura un peu plus ^^ :pompomgirl:

Moi va encore falloir que je :writing: encore un peu avant de poster la mienne, je la sens trop nulle maintenant T_T lol

Je la met maintenant, si tu veux :).


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Dans ses rêves, Izumi s'envolait aux bras d'un prince conquistador, et il lui montrait les merveilles du monde. Mais à son réveil, elle ne trouva contre son coeur qu'un vieil ours en peluche usé, et, en guise de merveille, un réveil matin indiquant le retard de la jeune fille. Celle-ci poussa alors un juron, et s'empressa de se laver, de revêtir son uniforme de lycéenne. Elle se noua les cheveux sans même les coiffer, attrapa un biscuit et son sac avant de partir au lycée, rapidement. La tête baissée pour éviter le vent, Izumi sentit une larme couler sur le long de sa joue, la brutalité du souffle venteux lui agressant les orbites. Elle l'essuya du revers de la main, et continua sa route. Soudain, une voix l'apostropha :

"IZUMI !!!"

Dès lors extraite de ses pensées, Izumi sursauta, se retourna. Soulagée, elle chuchota en souriant :

"Ayu..."

Elle n'ajouta rien. Son amie s'approcha d'elle, et lui sourit largement.

"Oh la la Izumi, il faut que je te raconte ! Tu ne m'as pas rappellée hier soir. Si tu savais tout ce que Chihiro m'a dit ...Tu sais, il est vraiment merveilleux ! Si doux, si sensible...J'aimerais que tu saches ! Et tu sais..."

Ayumi avait beau parler, toujours et encore, Izumi ne l'écoutait plus. Elle était de nouveau plongée dans ses pensées. Elle aussi, elle aussi voulait aimer, au fond. Elle aussi voulait trouver celui qui offrirait des étoiles à ses yeux si sombres et si tristes. Elle aussi...

"Izu. J'ai un peu l'impression de parler à un mur.
- Huum ? Oui, tu dois vraiment être heureuse avec Chihiro, sincèrement, je ne te souhaite que du bonheur, affirma Izumi, troublée."

Pour paraître plus crédible, elle s'accorda un sourire faussement joyeux. Ayumi parut s'en satisfaire. Les deux amies accélérèrent le pas : elles étaient vraiment en retard. Tout le long du chemin qui les menait au lycée, Ayumi monologua sur son cher et tendre, et comme à l'accoutumée, Izumi se tut.


Pour Izumi, la journée fut plus longue que jamais. Une fois rentrée, elle retrouvait à son habitude sa mère célibataire. Un simple bonjour, et elle s'enfermait dans sa chambre.

Ce soir là, Izumi ne mangea pas ; elle préfèra pleurer, seule. Silencieusement, la jeune fille pleurait son père défunt. Elle pleurait ses espoirs, elle pleurait sa défaite. Les larmes avaient noyé ses joues lorsque sa mère frappa à la porte de la chambre.

"Izumi ? Izumi qu'est-ce qui t'arrive ? Tu n'es pas venue manger...Je m'inquiète pour toi Izumi, tu es si mélancolique en ce moment..."

L'adolescente se redressa sur son lit où elle s'était recroquevillée. Elle s'assit en tailleur et répondit simplement :

"Entre, Maman."

La femme entra et sourit tristement à sa fille. Elle s'assit à côté d'Izumi, et lui essuya quelques larmes du bout des doigts.

"Qu'est-ce qui se passe, mon Izumi, tu peux tout me dire...Qu'est-ce qui te chagrine...Tu penses encore à Papa, hein...Je te comprends...Depuis qu'il est mort..."

Brusquement, Izumi releva la tête, et rétorqua :

"Tu ne sais rien maman, rien du tout ! Tu crois me comprendre, oh ça oui tu le crois seulement... Tu ne sais pas ce que je pense, tu ne sais pas ce que je vis et tu ne sais même pas à quel point la mort de Papa m'a détruite ! Je suis morte avec Papa, Maman ! Je suis morte !"

Elle fondit en larmes, sanglota de plus belle. Sa mère resta confuse, et ne sut que répondre. Elle se contenta de serrer sa fille dans ses bras, et versa quelques larmes avec elle. Après quelques pleurs, elle dit juste :

"Tu n'es pas morte...J'aimerais tellement que tu acceptes...Je ne te demande pas de l'oublier, juste de comprendre que c'est fini..."


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Voilà :D.

Bou g pas tout lu ( ta vu l'heure XD) mais je trouve que ta beaucoup de vocabulaire pour une fille de treize printemps [balais, ans , années, hivers etc....]( désolé mais je pense que la plupart des filles à cet âge déteste le français, et toutes les matières en général XD) j'ai lu le début et , comment dire , ça ma plu ! Bravo, tu verras dans les autres fics que je suis assez dur quand même, enfin je pense ( méchant moi XD)

C'est vrai qu'au niveau vocabulaire me suis trouvée assez impressionnée aussi ^^
En tout cas continue, je reviendrai voir la suite ;)

Vous êtes trop gentils :)
Merci beaucoup :inlove: !

Bon, je mets la troisième partie alors :D.

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Une fois de plus, Izumi se réveillait en retard. Mais ce jour, elle ne se pressa pas. Lentement, elle répéta les mêmes gestes que la veille, se préparant à partir au Lycée. Le vent s'était calmé. Néanmoins, Izumi garda la tête basse, et les larmes qui coulaient n'étaient pas dûes au souffle du vent. Elle était lasse. Elle regardait de temps à autre sa montre violette, qui rivalisait avec la peau un peu terne de la jeune fille. Elle était vraiment en retard. Elle pressa alors le pas, jusqu'à en courrir, toujours la tête baissée : si bien qu'elle heurta une personne en pleine poitrine. Sous le choc, Izumi tomba en arrière, se releva, et s'excusa. Mais, même en ayant à peine aperçu le visage de cette personne, elle en découvrit la beauté consternante.

C'était un jeune homme au regard de braise, de couleur brune et pourtant claire. Ses cheveux noirs lui retombaient légèrement sur les yeux de face, mais de profil on distinguait qu'ils étaient plus longs sur les côtés et s'achevaient sur ses épaules. Son teint était clair, aussi pâle que la neige. Et il souria vaguement à Izumi, avant que celle-ci ne s'éclipse rapidement. Malgré tout, Izumi ne portait pas attention à ce mystérieux jeune homme. Elle continuait sa route, à la même vitesse. Lorsqu'elle arriva au lycée, Ayumi l'attendait avec un sourire radieux.

"Izumiii !! Il m'a accompagnée au lycée ! Chihiro est venu ! Oh mince, tu l'as râté...Il était si beau ce matin!!, dit son amie en allongeant excessivement chaque syllabe de ses mots."

En réponse, Izumi regarda brièvement Ayumi et souffla "C'est génial...", le regard bas.

La journée parut plus longue que jamais à Izumi. Le soir, sur le chemin du retour, elle croyait être enfin au calme lorsqu'elle entendit un cri perçant, comme hystérique. Elle fit volte-face, et ouvrit les yeux ronds en voyant sa meilleure amie, tirant par la main un jeune homme. Izumi était persuadée de l'avoir déjà vu. Ayumi arriva joyeusement devant son amie, qui lui lança :

"Tu aurais pu la faire plus calme, ton arrivée."

Pour toute réponse, Ayumi dit de sa voix de crécelle agitée :

"Izumii ! C'est Chihiro !!! Chihiro, je te présente Izumi, tu sais, la fille dont le père est mort il y a peu de temps, je t'en avais parlé ! Oh, pardon Izu..."

Izumi sentit ses yeux se remplir de larmes. Alors voilà ce qu'elle était donc. Une "fille dont le père est mort". Chihiro lâcha brusquement la main d'Ayumi pour la placer sur l'épaule de l'autre adolescente.

"Ne t'en fais pas, on a tous des problèmes. Tu n'es pas la seule. Et puis, Ayumi ne m'a pas parlé que de ça. Par ailleurs, je n'ai pas retenu que ce moment. J'ai aussi retenu l'instant où tu m'as foncé dedans. Tu t'en souviens au moins ?"

Izumi piqua un fard. C'était donc lui, le jeune homme à la beauté resplendissante. Dans l'obscurité de la rue, elle ne l'avait pas reconnu. Et bégaya :

"Ooh...Ce...C'était toi, hein...Pardon...Désolée, je...J'étais en retard et euh...je courrai, je ne voyais pas où j'allais..je.."

Et elle se tut soudainement. Après quelques secondes de silence, Izumi leva la tête vers le couple qui l'observait, et qui éclata de rire en voyant l'expression gênée d'Izumi.

"Allez Izu, c'est pas grave, la prochaine fois tu regarderas autre chose que tes pieds, affirma Ayumi".

L'adolescente souria vaguement, puis se rendit compte de son retard. Elle s'excusa rapidement, et déclara qu'elle devait partir. Elle tourna les talons et s'éloigna.

La beauté de ce garçon était vraiment époustouflante. Alors c'était lui, le fameux Chihiro, l'amour éperdu d'Ayumi. Quelle chance. Une fois de plus, Izumi l'enviait.
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Byye~ :pompomgirl:

génial j'ai hate de lire la suite


(ps:on ne dit pas souria mais souri mais bon ca hange rien a la qualite de l'hitoire)

la suite le plus vite possible stp

Sorry pour la faute ;x. Le passé simple, c'est pas mon truc :(. En fait, je ne sais plus si j'ai collé la version corrigée, c'est peut être pour ça. Je met la suite =).

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Izumi marchait, pressée de retrouver son logis. Soudain, elle entendit des bruits de pas hâtifs. Elle n'y prêtait pas attention, lorsqu'elle sentit un souffle dans son cou.

"Jeune fille, vous m'intriguez."

Izumi sursauta, et se retourna rapidement. Chihiro restait de marbre, immobile, comme si la jeune fille n'avait pas retiré son épaule et qu'il restait un appui sous son menton. Le jeune homme regardait par terre, un sourire fixé au visage.

"Et ce de plus en plus", ajouta-t-il.

Il s'avança de nouveau vers elle, qui était figée, affolée. Il lui souria, affichant des dents particulièrement blanches. Izumi eut un frisson et leva les yeux, pour les plonger dans ceux du ténébreux jeune homme qui lui faisait face. Voyant une confiance absolue dans le regard de Chihiro, Izumi fit un nouveau bond en arrière, essoufflée par la crainte. Chihiro éclata de rire. Puis, il se tut. Son sourire le quitta et il regarda Izumi intensément.

"Tu sais, je ne te veux pas de mal.
- Qu'est-ce que tu veux, alors ?"

Izumi regretta son ton arrogant en voyant le regard luisant de Chihiro.

"Je ne voulais pas...c'est juste que tu m'as fait peur, à surgir de nulle part, comme ça, d'un seul coup. Ne recommence plus, s'il te plaît."

Sur ce, Izumi se tourna les talons et marcha de nouveau vers sa maison. Mais Chihiro l'interpella de nouveau.

"Izumi, nous nous reverrons. Je te connais plus que personne, sache-le."

La jeune fille s'arrêta une fraction de seconde, puis marcha plus vite qu'à son habitude. Mais qu'est-ce qu'il lui voulait donc ? L'instinct d'Izumi lui dit de se retourner. Elle s'arrêta de nouveau. Devait-elle suivre ce qu'il lui conseillait ? Lentement, elle se retourna. Il était au même endroit. Il était assis en tailleur, les coudes sur les genoux, la tête baissée et le regard fixant le sol. Izumi restait statique. Elle entreprit de faire un pas en avant, mais Chihiro redressa brusquement la tête, et la jeune fille s'empressa de reprendre son chemin. Elle était sûre, elle était certaine ; elle avait vu, même à quelques mètres de distance, une larme sur la joue de l'adolescent. "Ne te retourne plus", se disait-elle. Elle accélérait le pas, toujours plus. Elle ne voulait pas revoir Chihiro pour l'instant. ; il la troublait réellement.

Une fois chez elle, elle n'enleva pas ses chaussures, ni la veste qui aurait du la protéger du froid. Elle grelottait, malgré la température élevée de son chez-soi. Elle sentit des goutelettes de sueur sur son front. En les repoussant du revers de la main, elle sentit une chaleur qui la tenaillait ; elle avait de la fièvre. Malade, elle se laissa tomber dans l'unique divan du salon, et s'endormit presque aussitôt. Bizarrement, elle se sentit très mal, mais pas seulement du point de vue de la santé. Elle se recroquevilla sur elle-même, lorsqu'elle perçut une douleur insoutenable dans sa poitrine. Elle poussa un cri ; elle croyait alors son coeur se déchirer. Elle appela sa mère, plus fort que jamais. Il n'y avait personne d'autre qu'Izumi chez elle. Pourtant, elle criait, de toutes les forces, si peu qu'elles soient, qu'il lui restait. Dans un souffle qu'elle crût l'achever, elle appela son père. Elle l'appela une seconde fois, en larmes, puis sombra dans un sommeil peu réparateur, croulant sous la fièvre et le froid.

Il était deux heures du matin, et Izumi se réveilla, patraque. Sa mère était rentrée, mais ne dormait pas. Elle était assise par terre, face au fauteuil où sa fille se réveillait lentement. Losqu'elle eut remarqué son réveil douloureux, la mère veuve la regarda un moment, puis lui dit :

"Tu as parlé."

Izumi bafouilla un "Hum?" qui lui arracha la gorge ; là aussi, elle avait mal. Elle se tu. Au contraire, sa mère ajouta :

"En dormant, tu as parlé...Izumi, tu sais, tu peux me parler de ce que tu as sur le coeur."

Izumi lança à sa mère un regard interrogateur. Celle-ci continua :

"Tu parlais d'un certain...Chihiro ? Et tu disais que tu avais peur. Est-ce que tu connais un Chihiro ?"

La jeune fille se mordit les lèvres, avant de désapprouver sa mère d'un mouvement de tête. Elle voulu se relever, partir se réfugier dans sa chambre, mais elle n'y arrivait pas. Les forces lui manquaient. Désespérée, elle soupira, et se laissa tomber de nouveau dans le divan. La visage de a mère resta de marbre, dénué de toute expression.

"Pourquoi me mens-tu, toi, ma fille ? Tu te dois de me faire confiance...Je suis là pour ça."

La mère esquissa un sourire. Sans un mot de plus, elle saisit sa fille et la porta jusqu'à sa chambre. Avant de la quitter, elle lui souhaita un sommeil paisible.

Izumi resta figée quelques temps. Elle qui n'avait jamais menti à sa propre mère, était alors troublée par un simple garçon. Non. Non, ce n'était pas qu'un "simple garçon". Izumi était sûre, certaine, qu'ils avaient un lien, et peu importe lequel. A cet instant précis, la jeune fille autrefois si gaie et si apaisée, sentait déjà certaines choses lui glisser entre les doigts. Et cela ne faisait que commencer.
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Voilà :D.

wii j'aime bien !! tu met plus la suite ??

[img][/img]GENIAL il faut CARREMENT en faire un FILM vite la SUIIIITTEEEEUH =D