Bonjour les gens!

J'ai lu ici et là sur quelques sites que l'univers du manga/anime s'embourbait et qu'on allait droit dans le mur parce que tout se ressemblait. Et du coup, ça m'a amené à réfléchir...
De ce que j'ai pu voir, le monde du manga (et j'entends aussi là le monde de l'anime, vous me permettrez ce raccourci qui m'épargne de la frappe en plus) est codifié. Même très codifié, je dirais. Mais cela est-il forcément un obstacle? Mon avis penche vers le non. Après tout, des classiques tels que Sailor Moon ou Dragon Ball Z respectent quasiment tous les codes de leurs genres respectifs. Je pourrais vous sortir bien d'autre titres, évidemment, mais vous voyez ce que je veux dire: non, les codes n'empêchent pas la créativité. Bien au contraire!
Mais alors, qu'est-ce qui fait que tel ou tel manga soit devenu une légende alors que les autres tombent dans les limbes de l'oubli? C'est là qu'on voit que le monde du manga a encore de beaux jours devant lui. Certains auteurs ont fait de leurs oeuvres des best-sellers en contournant ou en parodiant les codes et les stéréotypes propre à chaque genre (l'exemple le plus flagrant pour moi est Ouran High School Host Club qui est un pur shôjô tout en parodiant allègrement les archétypes du manga pour filles). Chez d'autres, ce sera la créativité ou l'originalité qui créera un classique. Comme le disait si bien un de mes profs de français, c'est de la contrainte que naît l'inspiration et la créativité!

Et vous, qu'en pensez-vous? Trouvez-vous le monde du manga trop codifié? Pas assez? Venez en débattre!

Le constat comme quoi tout commence à se ressembler me parait plutôt logique. Souvent quand je lis des mangas, j'ai des impressions de déjà vu sur de nombreux points. Mais je pense pas que ce soit à cause des codes du genre, car ça m'arrive aussi pour les dramas et les livres, notamment parce que j'en ai trop lu-vu.
Les chef d'oeuvres originaux qui sortent du lots sont au final assez rare et la majorité des oeuvres utilisent des choses que l'on retrouvera ailleurs, ce n'est pas pour autant qu'on s'ennuie. Enfin je crois.