| la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) | |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Ven 16 Jan - 21:29 | |
| Yeaah une suite =D
Guéris bien & vite ^w^ |
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lanaine266•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 344Date d'inscription : 05/11/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Ven 16 Jan - 22:02 | |
| La soirée se passa en longues tirades de ma tante vantant les charmes de mon fiancé car pour elle, il était manifeste qu’il l’était devenu. - Je suis ravie pour vous deux, disait-elle, je vais m’occuper de votre mariage avec joie… Ce sera un beau mariage, je vous le dis. Qui deux nous deux parla entre mon cousin et moi, nul n’aurait pu le dire car nos voix se mélangèrent : - Je n’ai pas dit oui à ces fiançailles dis je - C’est trop vite comme fiançailles, maman dit-il Ma tante leva un sourcil, ses yeux de glaces découvrant peut être ce que nous nous efforcions de cacher au monde. Elle nous regarda - Je ne vois pas ce qu’il y a de tôt. Regarde moi et ton père….. Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, mon cousin l’interrompit et c’était une première. - Oui et on a vu le résultat dit il en serrant la mâchoire… Je voulus poser une main apaisante sur la sienne pour lui dire de ne pas continuer, lui dire que ça allait dégénérer mais sa main fuyait la mienne. - Que veux-tu dire ? Ton père a fait un beau mariage avec moi et il en a été heureux. - Tu parles, ça l’a détruit lui dit mon cousin - Non c’est la maladie qui l’a détruit. Il avait un cancer….tu le sais parfaitement…si il avait fait attention à sa santé…. Mon cousin se leva préférant ne pas répondre, sans doute. Il me jeta un rapide coup d’œil que ce soir, il aurait besoin de moi. Il me demandait de venir mais pas trop tôt, il devait se calmer d’abord. A peine parti, ma tante s’adressa à moi : - Peux-tu me dire ce qu’il a ? S’énerver pour la mort de quelqu’un, après tant d’années…. Ça ne sert à rien… On dirait un gamin… est ce ma faute si son père est mort ? bien sur que non. Son père était bien avec moi. Il vivait aisément, je faisais les comptes, payer les factures et lui pouvait librement tenir son entreprise. Le soir, son dîner était prêt. Un dîner commandé au restaurant, tu ne vas pas me dire qu’il était malheureux. Et puis il a pu envoyer son fils dans une bonne pension…. Envoyé son fils en pension ? Etait ce plutôt une idée de ma tante ? Je pense que oui. La nuit vint assez rapidement et je pus enfin aller le voir. Il m’attendait assis sur son lit écrivant dans un carnet : son journal intime sans doute. Il tourna la tête vers moi puis tendis sa main et je mis ma main dans la sienne. Il m’attira à lui pour m’embrasser, sa langue jouant avec la mienne un moment. A la fin de notre baiser, il plongea ses yeux dans les miens : - Je suis désolé de t’avoir laissée tout à l’heure… - Ne t’inquiète pas, je vais bien…je comprends…. Je le pris contre moi le berçant comme j’aurais du le faire avec mon frère pour lui faire sentir que j’étais avec lui. - Ne va-t-elle pas finir mal notre histoire ? me dit-il soudainement passant la main dans mes cheveux. Je ne lui répondis pas sachant pertinemment que la réponse était déjà comprise elle-même dans la question. - Je ne veux pas que tu souffres me dit il sérieusement s’arrêtant de caresser mes cheveux pour aller caresser ma joue, dessiner d’un seul doigt le contour de mes lèvres. - Je souffre déjà parce que je t’aime lui dis-je en ravalant la cassure de ma voix. - Il ne fallait pas m’aimer…je suis quelqu’un de mauvais qui va te détruire, tu le sais, n’est ce pas ? J’hochais de la tête ne lui disant pas que je ne le trouvais pas aussi mauvais qui le disait. Je me sentais comme une Juliette qui sait comment son créateur à l’intention de terminer son histoire. J’espérais seulement que Roméo continuerais à vivre. Juliette périrait laissant derrière elle qu’une femme de glace, comme sa tante. |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Ven 16 Jan - 22:15 | |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Ven 16 Jan - 22:31 | |
| Troop biien comme toujouur =D |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Ven 16 Jan - 23:27 | |
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Snowfire•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 2097Age : 29Localisation : Parmi la chaleur du printemps ( Et le vent un peu trop puissant)Date d'inscription : 30/10/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 17 Jan - 3:03 | |
| Les autres ont déjà tous dit. Trop beau! J'adore la fin! |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 17 Jan - 16:43 | |
| Ho mon Dieu,c'est vraiment magnifique ! |
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lanaine266•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 344Date d'inscription : 05/11/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Dim 18 Jan - 20:39 | |
| N’avez-vous jamais eu ce sentiment de vouloir arrêter le temps ? de faire en sorte que celui prenne en compte vos sentiments, vous plaigne puis obéisse à une impulsion de compassion ? Mais le temps, on le sait, ne peut arrêter sa course paraissant aux yeux du monde impitoyable. Pourtant, les aiguilles de l’horloge du réveil de mon cousin semblaient à chaque fois sur le point de pleurer. Il me semblait même en tendant l’oreille d’entendre leurs sanglots. - Tu dors ? me demanda mon cousin d’une voix tendre son souffle chaud caressant mon épaule nue. - Non. Je pensais… - A quoi ? - Au temps. J’aimerais bien…. - Qu’il s’arrête ? - Oui mais ce n’est pas possible…. Il ne répondit pas se redressant et caressa ma joue. Sa main était si chaude contre ma joue froide. Il parla de nouveau : -dire que bientôt un autre te caressera la joue à ma place, t’embrassera et te fera l’amour. Il pourra rire avec toi, marcher avec toi au grand jour. Sa voix mourut puis je lui répondis : - Je ne veux pas l’épouser. Tu crois que…je pourrais me marier…marcher aux côtés d’un autre…c’est avec toi que je veux être mais toi…toi, tu seras à L. je vous imaginerez vous embrassant, riant ensemble, déjeunant ensemble, vous promenant dans le parc….. Il soupira et serra sa main dans la mienne puis reprit : - Je ne pense pas que je rirais beaucoup avec elle… on dirait maman…tu crois que je ris avec maman ? Je réfléchissais un moment revoyant les dîner, les discussions entre eux. Non, ils ne riaient pas entre eux. D’ailleurs, ils ne faisaient rien ensemble. Ma tante semblait avoir tissé un mur de glace entre elle et son fils gelant toute envie de lui montrer l’affection qu’on pourrait lui porter. - C’est tellement bien que tu sois, me dit il, la maison était si glacée avant que tu viennes…pourtant, j’ai peur….j’ai peur que ma tante te contamine…. Je le regardais bien dans les yeux pour lui dire : - En surface peut être mais pas à l’intérieur…à l’intérieur, je reste moi… Puis je l’embrassais sur le front en lui souriant. Il me rendit mon sourire - Heureusement… lâcha-t-il Il me serra tout contre lui et je pus entendre son cœur qui battait vivant, chaleureux, criant « je suis là pour toi ». Je posai ma main sur ce cœur pour le sentir encore un peu plus. Il voulait être libre, ce cœur… Le silence s’installa un moment, levant la tête vers lui, je pus voir ses sourcils se froncer, signe qu’il réfléchissait puis soudain, il me dit : - Et si on fuyait...ensemble… loin…très loin du froid…. Un rêve défila devant mes yeux réchauffant mon corps et mon cœur. Partir… ce serait tellement bien. Nous passâmes le reste de la nuit à peindre de nos mots cette vie idyllique que nous n’aurions jamais. Mais le matin, il fallut reprendre pied avec la réalité et le froid de nouveau nous envahir. Partir loin du froid…. |
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Snowfire•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 2097Age : 29Localisation : Parmi la chaleur du printemps ( Et le vent un peu trop puissant)Date d'inscription : 30/10/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Dim 18 Jan - 22:21 | |
| J'ai hâte à la suite :lovely: |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Dim 18 Jan - 23:43 | |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Lun 19 Jan - 19:39 | |
| Snif, c'est trop mignon ! Vivement la suite ! |
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lanaine266•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 344Date d'inscription : 05/11/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Mar 20 Jan - 2:49 | |
| Il m’est souvent venu à l’esprit de vouloir que ma vie demeure une page blanche où rien n’était écrit, en d’autres thermes, de n’être jamais venue au monde, être restée dans les possibles que le néant garderait dans ses entrailles. Seulement, je suis née sans me douter de ce que la vie pouvait offrir. Je suis née inconsciente du danger qui rôde. Je suis née et pourtant ce matin là, je me sentais comme morte. L’aube est venue arracher nos rêves comme si ils étaient une mauvaise herbe. L’aube est venue en ne laissant derrière elle que l’envie que la nuit ne se finissent jamais. Ce matin là, ma main s’est tendue vers le ciel d’or pour tenter de rattraper le manteau sombre qui disparaissait peu à peu. Ce matin là, mécaniquement, je me levai de son lit sans oser jeter un coup d’œil sur lui. Je l’abandonnais à sa solitude pour regagner la mienne. Je ne laissais rien derrière hormis l’empreinte de mon corps dans son lit. Les draps glacés de mon lit recouvrir mon corps frissonnant sous leur morsure glaciale. Je fermais les yeux m’abandonnant à un sommeil sans rêve. Je dus dormir quelques heures lorsque la porte s’ouvrit en coup de vent. Je me redressai déjà souriante m’attendant à le voir apparaître sur le seuil de la porte et en même temps surprise de sa brusquerie. Le sourire mourut sur mes lèvres. Ma tante, reine incontestée du royaume qu’elle avait bâtit en cette maison, me dévisageait d’un air dur : - Si mademoiselle la princesse Débauchée veut bien se dépêcher de se lever pour que nous ayons une petite discussion. Nous nous regardâmes un instant puis elle me laissa là sans doute pour rejoindre le salon où elle trônait en permanence. Je me levai, m’habiller aussi rapidement que je le pus. Je dégringolais les escaliers. Débauchée moi ? qu’a-t-elle découvert ? comment l’a-t-elle découvert ? Je la rejoignais au salon et restait debout devant elle attendant qu’elle me donne la permission de m’assoir. Elle était assise et ses yeux posés sur moi semblaient explorer chaque recoin de mon âme. - ****, j’ai ouïe dire que vous avez eu des relations sexuelles avec un certain Seb …. Le rouge envahit mes joues confirmant sans le vouloir la rumeur qu’elle avait entendu. Elle fit une pause puis reprit - Malheureusement pour vous, votre fiancé en a entendu parler et souhaite donc mettre fin à vos fiançailles. Je lui cachais comme je pus mon soulagement, mon ravissement devant l’annonce qu’elle venait de me faire. Cependant, elle reprit : - Ce n’est pas le plus grave… hier, vous savez, j’avais une migraine du diable du à vos escapades amoureuses avec ce Seb… Aussi, me suis-je levée et suis passée devant votre porte… je l’ai ouverte obéissant à une impulsion… votre lit était vide, jeune fille… Inquiète pour votre sort, j’ai voulu avertir mon fils de votre disparition… Elle n’eut pas à continué. Je savais ce qu’elle avait du voir. Elle savait que je n’avais aucun échappatoire, aucune possibilité ce qu’elle avait vu de ses propres yeux. Elle passa la langue sur ses lèvres sèches puis reprit : - Je ne veux pas savoir depuis combien de temps, vous vous êtes jetée sur mon fils pour le débaucher… Pendant que vous dormiez, nous avons eu une petite discussion… Il s’imagine être amoureux de vous… vous sa cousine ! Mais il n’est pas amoureux de vous ! Il ne peut pas épouser une fille telle que vous ! Il ne peut pas vous épouser ! Elle martelait ses mots pour les imprimer dans ma tête au fer rouge. Elle reprit de nouveau comme elle me voyait chercher du regard sans en avoir l’air mon cousin : - Ne cherchez pas, il n’est pas ici. Il est parti chez un ami pour se remettre les idées en place… quand il reviendra, ces sottises lui seront passées et il épousera L. Quant à vous, j’ignore ce que je vais faire de vous. Sa voix glaciale me rentrait dessous la peau pour diffuser en moi la promesse d’un avenir bien sombre. Elle me pria de regagner ma chambre car elle avait quelques coups de fil à passer. En repartant, je songeais combien mon cousin avait du souffrir et souffrait encore dans cette maison. J’aurais voulu prendre un marteau, une perceuse pour en abattre chaque pan de murs. Puis ramener du soleil, des couleurs chaudes dans cette maison. Mais comme détruire et reconstruire n’aurait pas suffit à chasser le froid incarné par ma tante. .. S’il avait été là, je l’aurais pris dans mes bras, j’aurais passé la main dans ses cheveux et je lui aurais dit un seul mot : Partons… Je l’aurais prié de mes yeux, j’aurais glissé ma main dans la sienne. Nous aurions fait nos valises. Nous aurions filé à l’anglaise sans saluer ma tante. Nous aurions pris le bus le 13, celui qui mène à la gare. Nous aurions acheté nos billets pour une petit village situé au bord de la mer. Nous serions montés dans le train, assis l’un à côté de l’autre, j’aurais posé ma tête contre son épaule. Le train serait parti, nous emmenant dans l’azur du ciel laissant derrière nous ces personnes qui n’éprouvaient rien et qui nous étouffaient. Nous serions arrivés l’après-midi. Nous aurions marchés côté à côte ne croyant pas que nous étions là tous les deux, marchant côte à côte aux yeux de tous. Nous serions descendus dans une auberge, prendre une chambre, laissé nos valises, direction la mer. Là bas, nous aurions joué dans l’eau, nous éclaboussant, riant comme des gamins. J’aurais vu le bonheur sur ses traits. Peut-être on aurait été nous chercher pour nous ramener chez elle. Mais nous aurions vécus le temps d’un ou deux jours ce rêve d’être ensembles libérés de notre lien de parenté. Personne n’aurait su… On aurait été libre de s’aimer au grand jour, juste le temps de quelques jours mais c’est quelques jours nous auraient suffis pour reprendre de la force pour affronter les jours sombres à venir. On aurait eu ce petit trésor pour nous réchauffer de temps en temps. On aurait eu …. Mais cela aurait-il suffit à toi, mon cousin ?
Dernière édition par lanaine266 le Mar 20 Jan - 18:13, édité 1 fois |
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Snowfire•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 2097Age : 29Localisation : Parmi la chaleur du printemps ( Et le vent un peu trop puissant)Date d'inscription : 30/10/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Mar 20 Jan - 3:06 | |
| Trop beau! J'aime, j'adore je veux une suite :lovely: |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Mar 20 Jan - 19:04 | |
| Raaa non !!! Pourquoi elle la appris ???? La suite vite ! |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Mer 21 Jan - 17:52 | |
| Pouaaah ! Elle est chi**te la taante ! Faudraii qu'ils paartent vivre leuur amouur =] Nan maiis faudrai trop n'empche ... Ils n'auraient plus de probleme comme saa ! La suiite=P |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Mer 21 Jan - 21:15 | |
| Whouaw O_O 'sont pas dans la m*** ...
Que va-t-il se passer ? Tatatatamm ^w^ |
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lanaine266•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 344Date d'inscription : 05/11/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 1:47 | |
| Mon souffle semblait se glaçait au fur et à mesure que la journée s’avançait. La charpente tombait mais personne ne s’en rendait compte. Par « personne », j’entends ma tante. Peut être le remarquait-elle mais ne s’en souciait guère… Elle se soucia plus d’épier le moindre de mes gestes, d’autopsier le moindre de mes mots. Ses yeux n’étaient plus que deux fentes ressemblant à celle des serpents venimeux qui n’attendent qu’une chose : une faute de votre part pour bondir et vous mordre. Sagement, je restai dans son optique écrivant des réponses aux lettres qu’elle avait reçues, pliant des vêtements propre… Je faisais tout, tout pour m’occuper l’esprit pour ne pas penser à la dictature de ces yeux là. Le midi, mon cousin ne fut pas là. J’étais seule assise en face d’elle priant pour rien ne vienne troubler le repas. Je ne voulais pas de questions, pas avoir à donner de réponse qui aurait condamné mon cousin. Je me fichais bien de mon sort étant habituée depuis ces derniers mois à ne plus rien attendre de la vie. Même mon histoire avec mon cousin ne recelait aucun espoir, aucun moyen de me sauver. Au contraire, elle me perdait m’empêchant d’être attirée par d’autres hommes. Je pensai à lui sans arrêt. Je me demandai où il était, que faisait-il ? Pourquoi être parti sans rien me dire ? Etait ce parce que j’avais moi-même quitté son lit avant son réveil ? Les questions fusaient dans ma tête qui n’entendit pas ma tante s’adresser à elle. Ce fut un coup de fourchette donné sur le verre, presque avec violence, qui me ramena vers elle. Elle avait dévoré tout le contenu de son assiette et maintenant comme si sa faim ne se calmait pas, elle voulait me dévorait moi par ses mots, me montrer qui avait le pouvoir, elle me dit : - Princesse Débauchée, lorsque je vous parle la moindre des choses et de m’écouter. Je vous disais que… malgré tous mes efforts pour vous dresser, vous n’en faites qu’à votre tête. Vous êtes un échec… Un échec total… Mais il n’ y a rien d’étonnant lorsque l’on regarde de qui vous descendez… « Dresser », « échec total » mais plus dire de tout ces mots furent toute l’ensemble de la dernière phrase « rien d’étonnant lorsque l’on regarde de qui vous descendez ». Elle fit écho dans tout mon corps, ouvrant chaque un des pores de ma peau pour s’y insinuer et me glacer encore un peu plus. - Qu’insinuez-vous ma tante ? Lui demandai je me disant que mes oreilles avaient du me jouer des tours. Elle me regarda comme l’on regarde une tare, un déchet que l’on trouve au pied de sa porte en ouvrant celle-ci. - Je n’insinue rien du tout, je dis simplement la vérité. Ne savez-vous pas vous servir de votre cervelle avant de poser des questions inutiles ? Apparemment non sinon vous auriez évité de jouer les femmes de trottoir sous mon toit. Des insultes encore. Ne comprenait elle pas combien elle détruisait ce qui était autour d’elle par son comportement ? Ne comprenait elle pas que son fils se brisait sous son despotisme ? Mes yeux lui hurlaient ces questions auxquelles elle ne répondait pas ne sachant pas lire dans les esprits. Elle n’était concentrée que sur elle-même. Elle seule comptait à ses yeux. La sonnerie stridente de la porte d’entrée se fit entendre la paralysant dans son élan. Comme dans un mauvais rêve qui continuait, lorsqu’elle ouvrit la porte deux hommes se tenaient sur la porte. Non ça ne peut pas… Pas encore…. Je me sentis défaillir lorsque l’un deux présenta à ma tante sa carte de policier que le soleil vint illuminer comme pour me dire « tu vois ça recommence » -madame, pouvons- nous entrer un moment ? Ma tante les fit entrer s’écartant et leur indiquant le canapé sans répondre, une brève lueur de surprise dans les yeux. Ils s’assirent en face d’elle puis le plus âgé demanda : - Votre fils conduisait bien une moto rouge immatriculée ***** ? Le vide m’envahit tout mes traits dégringolèrent donnant à mon visage une expression inqualifiable de douleur. Ils avaient parlé au passé… au passé… un lys de verre s’était-il donc à nouveau brisé ? Ce n’est pas vrai dites… |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 2:10 | |
| haaaaaaa non pas se suspence!! |
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Snowfire•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 2097Age : 29Localisation : Parmi la chaleur du printemps ( Et le vent un peu trop puissant)Date d'inscription : 30/10/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 3:08 | |
| NON!!! Le cousin est mort... mort... NAN! Je commençais à l'aimer moi! Je voulais qu'il vive! n_n Je veux une suite! |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 16:14 | |
| Naaaan il peuut pas mouriir =(
La suiiite =D |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 17:58 | |
| Rah chuis sur qu'il va pas mourir >.<
Pauvre elle =( |
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lanaine266•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 344Date d'inscription : 05/11/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 18:25 | |
| Ma tante me congédia d’un œil au moment où j’apportais thé et gâteaux comme elle me l’avait demandé. Elle ne voulait pas me voir durant l’entretien. Elle ne voulait pas que j’entende leurs propos. Elle me reconduisit jusqu’à ma chambre où elle m’enferma, telle cendrillon enfermée par sa marâtre. C’était ma punition : elle allait me laisser dans l’ignorance. Enfermée dans ma chambre, je m’imaginais les pires choses. Une image obsédante me saisissait provoquant en moi tremblement, énervement et fit que je me retrouvais bientôt la tête entre les mains à contempler le sol comme pour chercher une échappatoire. Mais l’image restait m’obligée à bien la regarder en face. Je voyais une moto rouge étalée sur la neige, en mille petits morceaux, fumant comme pour expirer son dernier souffle. Je vis un corps étendu à quelques mètres de là projeté par la violence d’un choc. Allongé sur le dos, les yeux ouverts fixant la neige tombante à gros flocons meurtriers, comme cherchant d’y percevoir l’arrivée de quelqu’un venu le chercher, un bras sur sa poitrine, l’autre abandonné le long de son corps, mon cousin semblait s’être arrêté pour reprendre un souffle qui lui échappait peu à peu. Puis sa tête tournait pour me regarder moi. Un glissement… Et ce fut ma mère puis mon frère qui remplacèrent ses traits. Je me levai frissonnante, incapable de calmer l’effroi grandissant. Je regardai cette porte fermée à clef. J’attendais qu’elle s’ouvre. Lorsqu’elle s’ouvrirait alors peut-être, je saurais. Il n’y aurait qu’à lire sur le visage de ma tante. Mais lirait-on quelque chose ? Bien sûr… C’est son fils non ? Je m’asseyais au pied du lit fixant du regard la porte. Je repensais à un autre cauchemar celui du chien que mon cousin avait fait. Une prémonition ? Une prophétie ? Quoique ce soit, cela s’était réalisé. Enfin la porte s’ouvrit sur ma tante, elle me regarda et me dit simplement : - Je sors. Deux mots, deux seuls mots mais pas de réponse. Je l’interrogeais et elle ne me répondait pas. - Vous m’accompagnez. Un mot de plus mais toujours pas. - Et faites vos valises, jeune fille. De quoi ? et lui ? Dites-moi. -****. Elle prononça mon nom et comme une automate, je fis mes valises. Elle m’ordonnait de partir. Mais je m’en fichais ce que je voulais savoir, elle ne me le disait pas. Nous montâmes dans la voiture et elle me déposa chez une de ses amies. - Vous allez rester quelques temps ici. Je dois réfléchir à votre sort… Sur le seuil de la porte, je la retins par le bras et lui demandais : - Dites moi ! Dites-moi, il est … ? Elle soupira un peu excédé : - Bien sûr que non… Il n’est pas mort… Il a juste perdu la mémoire d’après ce qu’ils m’ont dit. Il a tout oublié. Le soulagement m’envahit puis le vide. M’a-t-il oublié aussi ? Comme si elle lisait dans mes pensées, elle continua : - Au moins votre stupide amourette à tous les deux est terminée. Il y a peut être un espoir qu’il soit sauvé de vous… Quant à vous, oubliez-le …. J’ai demandé à mon amie de vous montrer ce qu’il en coûte d’être ce que vous êtes. Il n’y a qu’une manière de vous dresser. Le coup était porté. Elle me laissa là. L’amie en question me dévisagea d’un air mauvais. J’eu à peine le temps de poser mes valises qu’elle m’entraîna dans une pièce, me fit tomber à terre, comme un misérable chiffon. Un coup s’abattit puis un autre encore et encore… La cravache dont elle se servait sifflait de plaisir semblant se délecter de ma chair. Le sang coulait de mon dos, ruisseaux rouges de larmes qui répondaient aux cris que je laissais échapper de ma bouche. Je ne pleurais pas. Les larmes des yeux ne sortaient pas, figées par la douleur. Et cette maudite horloge qui semblait battre le rythme de la cravache. Bientôt tout se mit à tourner la pièce, l’horloge, ma mère, mon frère, mon père et mon cousin pour se noyer ensemble et former un seul visage : celui de ma tante dont les yeux glacés même à des kilomètres d’ici m’observaient. |
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Snowfire•••••••••••••••••••••••••• Nombre de messages : 2097Age : 29Localisation : Parmi la chaleur du printemps ( Et le vent un peu trop puissant)Date d'inscription : 30/10/2008•••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 18:36 | |
| Trop bon. J'espère qu'ils vont de revoir et avoir le coup de foudre >.< |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 20:28 | |
| O_O elle a atterit chez une sadique la pauvre ... Et le cousin qui a oublié ... arff :s |
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Invité•••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••• | Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) Sam 24 Jan - 20:50 | |
| Rooo mais ils sont tous méchant ici >< La tante && maintenant son amie ! Ralala j'te jure les gens d'nos jours , aucun respet ... Bon le cousin est pas mort c'est bien =] && la on espere qui va venir la sauver ! :hiro:
trop bien sinon =] La suiite =P |
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| Sujet: Re: la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) | |
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| la tante au coeur glacé (suite du lys de verre - 16 ans) | |
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