Le karaoke au Japon est un véritable phénomène de société et constitue un loisir pratiqué très fréquemment par la jeunesse japonaise. A la différence de la plupart des machines utilisées en Occident qui sont disposés dans des espaces ouverts (bars, cafés), les karaoké au Japon sont généralement des établissements qui disposent de plusieurs salles que les clients réservent de manière privative pour quelques heures ou la nuit entière.
Tisaga Tagaki, un disquaire japonais, remarque que beaucoup de gens chantent les chansons qui passent sur les juke-box, et il a l'idée d'une machine qui jouerait les morceaux sans la voix des interprètes pour que les gens entendent leur propre voix.
Il fabrique une machine composée d'un magnétophone huit pistes et d'un microphone et dépose la marque « Karaoke » et fonde en 1962 la compagnie Nikkodo Ltd.
Pour ceux qui auraient préféré une plus belle histoire, il y a une légende qui raconte qu'à Kōbe, au Japon, un chanteur accompagné de bandes sons travaillait dans un restaurant. Un jour qu'il était malade, le restaurateur proposa à ses clients de venir chanter à sa place, devant les autres clients. Cela plut beaucoup aux clients et le restaurateur continua à leur proposer de chanter, tandis que le pauvre chanteur malade perdit sa place...
Le même phénomène existe également en Corée du Sud où il prend le nom de Noraebang, et en Chine, sous le nom de KalaOK