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[Gazette] Suguru no akumu

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Invité
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyMar 26 Aoû - 23:20

oooh Kai va arriver ?! x)
Yattaa!

J'attends tres impatiemment ta suite =DDD
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Seven Daisuke
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyMer 27 Aoû - 1:00

Gomen, mais ça fait plus de 10 jours qu'elle a pas avancé, et en ce moment je suis hyper occupé =.="
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyJeu 28 Aoû - 12:26

aah désolé pour mon retard d'encouragement u_u
vacances oblige ^^
mais ca fait toujours plaisir de voir que ca a avancé quand on revient =) très bonne suite avec l'entrée de tous les Gazetto =D
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Invité
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 7 Nov - 19:30

Dommage qu'elle n'avance plus ='(
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyMer 3 Déc - 17:34

jviens de découvrir cette supeeeeerbe fic =D
et oui j'viens de touuuut lire^^
mais dommage sa avance pu...juste au moment ou Kai arrive u_u
bon j'vais esperer la suite quand meme =D
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Invité
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyJeu 4 Déc - 22:17

J'adooore ta fic ! Vivement la suite !
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Seven Daisuke
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyMer 14 Jan - 19:06

Gomenasai, voilà le suite ^^"


Chapitre 17
Vive la nouveauté

Fort heureusement, ces deux là étaient les derniers, et peu après, j'étais de nouveau dans mon lit.
Aaaaah, mon lit...

Quant au lycée, deux journées m'avaient suffit, j'étais déjà blasé. Et pourtant, c'était loin d'être la dernière...

Le lendemain, je me suis réveillé un peu plus... réveillé que la veille.

Arrivé au lycée, j’ai esquivé mes persécuteurs en passant le portail parmi un groupe d’élèves qui m’étaient inconnus. Et j’avais bien été inspiré car le chien de garde de Yoki rodait près du portail, prêt à me tomber dessus. Raté !

En revanche, j’ai eu moins de chance avec Suzuki qui avait l’air de penser que travailler ensemble tissait les liens d’amitié les plus étroits au monde. Et pour cause, j’avais à peine passé la porte de la classe qu’il s’était pendu à mon bras, tout sourire, avant de m’entraîner à sa suite vers ce qu’il avait désigné comme ma nouvelle place. Géniale.

« Euh… Suzuki, je peux pas laisser tomber Matsumoto… »

« Qu’à cela ne tienne, il y une place juste à côté, qu’il s’y mette ! »

« Ouais, mais euh… ces places sont déjà prises » j’ai continué en montrant du doigt deux gars qui nous regardaient de travers.

« Et bien il suffit de demander gentiment » il a fait sans se départir de son gigantesque sourire, avant de s’avancer vers ses futurs victimes.

Ce sourire, en ce genre de situation, tenait lieu d’arme redoutable. Rien ne pouvait lui être refusé. Résigné, je suis allé chercher Matsumoto au fond de la salle, le saluant au passage, ce qu’on ne m’avait pas encore donné l’occasion de faire.

« C’est quoi cet air dépité ? » il a commencé en fronçant les sourcils.

« D’habitude on dit ‘bonjour’ », j’ai grogné, reniflant dédaigneusement.

« Pardon de ne pouvoir faire abstraction de tes humeurs » il a déclaré théâtralement.

« On s’en fout. Bon, je venais juste te prévenir que nos nouvelles places sont là-bas. »

« Et d’où tu décides de délocaliser le QG du grognement de Suguru l’antipathique ? » il a lancé, septique.

« De Suzuki le joyeux, mon nouvel ami, et il nous a comme qui dirait pas laissé le choix » j’ai répondu en indiquant d’un signe de tête les deux gars de tout à l’heure venant eux aussi s’installer à leurs nouvelles places, l’air soucieux.

C’est un peu la tête que je faisais les rares fois où je m’inquiétais pour la santé mentale de Suzuki, voir de Matsumoto…
Mais en bon froussard, le gamin m’a suivit sans mot dire, sûrement effrayé à l’idée qu’on lui réclame une place qu’il n’avait pas encore débarrassé.

Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé deux rangés devant. Pas aisé de dormir dans ces conditions, surtout avec Suzuki qui m’envoyait des petits papiers pour critiquer la tenue du prof, parler des potins du lycée ou encore ressortir la dernière histoire drôle qu’on lui avait raconté. Sans compter que Matsumoto, toujours aussi curieux, m’écrivait de son côté juste pour savoir ce que Suzuki m’avait dit. En plus de ça, les quelques fois où Suzuki se laissait aller sur sa chaise, j’avais droit au regard assassin de Takeshima, accoudé à sa table, le menton dans les mains, assis de l’autre côté de Suzuki, comme si j’étais dix mètres trop près par rapport à une supposée distance de sécurité qu’il aurait décrété.

Il est vrai que dans un cas comme dans l’autre, je ne suivais pas le cours, mais au moins en dormant, je récupérais les quelques heures de sommeil salvatrices qui me permettaient de tenir éveillé tard le soir, histoire de gagner ma vie…

A ce moment, j’ai été interrompu dans mes pensées par deux petits coups frappés à la porte.

« Ah, ce doit être lui » a fait le prof en se levant pour ouvrir.

J’ai regardé la pendule : dix heures trente. Qui pouvait on bien attendre à cette heure là ?
Mais je n’étais pas au bout de mes surprises. La porte a coulissée sur un jeune homme de mon âge.

« Ooooooh… »

A la vue du jeune homme de la veille, je n’avais pu retenir ma stupéfaction, et lui a rougit comme une pivoine
Au départ, j’ai cru qu’il avait pris ça comme une réprobation. J’ai voulu hurler qu’il y avait méprise, mais je me suis abstenu. Valait mieux. En effet, sitôt qu’il avait fait rien qu’un pas dans la salle, il avait viré cramoisie sous les regards scrutateurs de ses nouveaux camarades. S’il était du genre ‘timidité maladive’, je ne donnais pas cher de sa peau…

« Voilà votre nouveau camarade, Yutaka Uke. Il nous reviens de Chine et n’arrive que maintenant car ce matin il a accompagné son père à l’aéroport. »

Yutaka baissa les yeux, confus, et les murmures commencèrent. On chuchote toujours, lorsqu’un nouvel élève arrive après les autres, vous ne le saviez pas ? En général, on imagine par avance toutes les choses affreuses qu’on va pouvoir lui faire subir avec ce malheureux prétexte. Désolant…

Aussi, lorsque le prof a demandé quelqu’un pour le prendre en charge, j’ai levé haut la main.
Surpris par la vélocité de mon geste tout autant que par ce soudain élan d’altruisme, le prof m’a brièvement présenté au nouveau qui s’est incliné bien bas avant d’aller s’installer à une place libre au fond de la classe.

A l’heure du repas, je suis allé demander à Suzuki de nous laisser réintégrer nos places du fond. Sous son regard peiné, je me suis tardivement demandé en quoi j’avais besoin de sa permission, mais j’aimais mieux être prudent. Un sourire de façade vint rapidement remplacer sa déception, et il m’a dit que si c’était par rapport au nouveau, il suffisait de réquisitionner une nouvelle place. Aussitôt, il est gaiement parti trouver la fille qui occupait actuellement la place à côté de Matsumoto et qui, j’en étais persuadé, finirait au fond, comme les deux autres.

Puis j’ai supplié Matsumoto d’accepter la place de cette fille pour avoir Yukata à côté de moi. Il m’a grommelé qu’il s’en moquait, ce que j’ai pris à raison pour une réponse positive.
Au final, la salle étant plus longue que large, à nous cinq on occupait toute notre rangée, de Matsumoto côté fenêtre à Takeshima côté mur.
Le gamin arborait à présent le même visage amer que son infortuné collègue Ephèbe Premier. Moi, j’étais au milieu, entre un Suzuki radieux comme jamais, trop content « d’avoir tant d’amis », et une petite chose au mutisme bien entraîné dont les seules paroles qui m’aient été donné d’entendre étaient « un steak-frite » et datait de la veille au soir.

Je ne savais pas si je devais m’en satisfaire, mais je n’étais pas mécontent, c’était déjà ça.


Chapitre 18
Mouvement ET foule

Sa première journée s’était plutôt bien déroulé. Faut dire qu’il prenait pas trop de risque, le nouveau, il me suivait comme un petit chien. J’étais devenu une sorte de bon samaritain, une nouvelle mère Thérésa, la SPA salvatrice pour élèves délaissés. Bien malgré moi, entendons nous.

Cela dit, je me plaisais plutôt bien dans ce rôle, comme tout bon drogué sauvé par un Dieu en lequel, personnellement, je ne croyais nullement. Je lui ai fait visiter l’établissement, et même s’il ne parlait pas, il avait la délicatesse d’opiner du chef toutes les fois où j’avais l’air d’attendre une réaction de sa part. Et comme pour compléter ma BA du jour, j’ai même proposé de le raccompagner. A ce train là, j’allais finir par devenir sociable. Évidemment, il n’a pas osé refuser. Il s’est contenté de hocher la tête une nouvelle fois, rougissant.

C’est à partir de là que les choses se sont compliquées… Je connaissais bien ce coin, habituellement désert. Seulement aujourd’hui, il ne l’était pas. Quand Yoki s’est avancé, son habituel sourire cynique absent du visage, j’ai tout de suite compris qu’il était pas là juste pour se foutre de ma gueule. Honda a pris les devants, s’arrêtant face à moi, les bras croisés sur la poitrine. Il avait beau être imposant j’étais plus grand, ce qui le rendait moins crédible…

J’ai gardé mon sang-froid, arborant mon expression la plus neutre. Yoki n’a pas cillé devant mon impitoyable self-control. S’il avait eu l’intention de m’effrayer, il repasserait.
Ils étaient quatre, on était deux. Voir un et demi, étant donné que Yutaka tremblait comme une feuille. Il ne me serait manifestement pas d’une grande aide… pire, j’allais devoir le protéger. Sans un mot, Yoki m’a désigné d’un signe de tête et son armoire à glace de molosse a fait craquer ses jointures avec un monstrueux sourire.

Indifférent, j’ai regardé les autres. A part Yoki et Honda, il y avait le mec du jour de la rentré, Chiba, et Namikawa, celui qui était avec Matsumoto pour les travaux de groupe. Lui, il arborait un sourire limite vicieux, du genre malsain, sûrement à l’idée du spectacle qui s’offrirait bientôt à ses yeux avides… Que nenni, je me défendrais !

Puis les choses sérieuses ont commencées.
Honda, en deux pas d'une rapidité inattendu étant donné son gabarit, et lança un poing dans ma direction. Il s'en fallut de peu, mais je me suis ressaisit suffisamment rapidement pour esquiver.

A mon tour, j'ai attaqué, frappant rageusement du poing droit dans sa clavicule gauche. A vrai dire, j’avais tapé un peu au hasard, je ne savais pas trop quoi viser dans la masse compacte que formait mon adversaire. En tout cas, soit il masquait très bien sa douleur, soit je ne lui avait pas fait grand mal, car il avait à peine réagit, alors que moi j’avais sérieusement mal à la main… La clavicule était donc une mauvaise zone stratégique, du moins c’était ce que me criaient mes phalanges douloureuses.

Même si j’étais toujours près à me défendre, je n’en avais jamais vraiment eu l’occasion, et dans la situation actuelle, ce manque d’expérience me faisait cruellement défaut. Mais lui, il n’avait pas cette chose essentiel qui m’aurait fait le mordre et lui tirer les cheveux en désespoir de cause : la rage de vivre. Sur ce point, on pouvait dire que j’avais du vécu… Mon âme mainte fois torturée, j’avais tenu deux ans à dire à la mort d’aller se faire voir, dont une tout seul. J’étais comme un roc face à cette grosse éponge qui paraissait si imposante mais qui aurait plié tellement vite sous le poids d’une quelconque pression psychologique. J’étais si fort dans ma tête que même mon corps voulait tenter le coup : j’avais vraiment envie de me battre, j’avais l’intention de le faire et d’aller jusqu’au bout, peu importe la tournure que prendraient les choses, quoi qu’il advienne, dans mon cœur la victoire était déjà mienne.

Mais si je voulais physiquement m’en sortir et sauver ma peau à proprement parler, je ne devais pas le ménager. Alors qu’il s’élançait nouveau, j’ai reculé d’un pas pour esquiver avant de revenir en avant avec un violent coup de pied droit dans son tibia.
J’avais bien pensé à le frapper entre les jambes, mais entre mec, je me sentais mal de faire un truc pareil…
Toujours est-il qu’il s’est effondré avec un glapissement de douleur, se tenant la jambe. Je me suis brièvement imaginé en 2D sur un écran de télé avec deux enfants au bout des manettes, le gagnant clamant : « tu vois, c’est pas parce qu’il est plus gros qu’il est plus fort ». J’ai secoué la tête, revenant à la réalité. Sans être vraiment content, j’étais plutôt satisfait. J’ai tourné les yeux vers Yoki qui fulminait.
On aurait dit le deuxième gamin, celui qui tenait la manette du perdant…

« Tu pourrais au moins te battre comme un homme » il m’a craché furieusement, le regard meurtrier.

« J’ai pas des années d’expériences de tabassage de mômes à la récré, moi, les coups bas c’est tout ce qu’il me reste » j’ai répliqué, haussant épaules et sourcils, assumant totalement mon geste.

Mais là, j’ai perdu le contrôle. Le gamin aigri par la défaite s’est jeté sur la télé. Tout s’est passé comme au ralenti tant mon cerveau n’arrivait pas à gérer cette situation qu’il n’aurait jamais envisagé.
J’ai pris le premier coup dans le ventre. Le souffle coupé, j’étais assez près de lui pour voir la fureur dans ses yeux, ses prunelles incendiaires.
Et tout de suite après, c’est mon visage qui m’a lancé. J’ai sentit ma lèvre se fendre, j’ai vu une goutte de mon sang sur son poing, et sous la surprise, je n’ai pu tenir sur mes deux jambes. Tout a basculé et je me suis retrouvé au sol, dos au bitume.
Les yeux exorbités, la respiration douloureuse et tout mon corps en feu, je l’ai à peine vu arriver…

Sortant de nulle part, Takeshima visa directement au visage, et tandis que Yoki titubait, il termina par un violant coup de pied à l’estomac, bien plus dévastateur que le coup qu’on m’avait infligé. Puis il s’est tourné vers les deux autres. Il était dos à moi, mais je savais qu’il avait l’air terrifiant, et Namikawa et Chiba on ouvert de grands yeux avant de se sauver, sans demander leur reste ni porter secours à leur chef.

J’ai cligné des yeux, toujours sonné, et j’ai juste eu le temps de réaliser que Suzuki se tenait à mes côtés, s’adressant à moi depuis deux bonnes minutes sans succès, avant de sombrer.
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 16 Jan - 20:40

haaaannn j'ai bien fait de patienter on a droit a deux chapiiitres!!!
et pas des moindre toujours aussi bien ton histoire génial meme ^^
continue comme ca c'est super =)
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 16 Jan - 21:22

KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

SEVEN DAISUKE A REPRIS SUGURU NO AKUMU !!! <333

Je t'interdis de la re-laisser tomber è_è

Moi chuis fan de ce que tu fais ^w^
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Seven Daisuke
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 16 Jan - 21:32

J'avais pas laissé tombé, c'est ce forum que j'avais lâché :3
Parce que oui, cette fic est déjà terminée ='D
On arrive à la fin, d'ailleurs ^^"

Là je vous les met qu'un par un car le 21 sera le dernier é_è


Chapitre 19
Bleus et bosses : tribu d'une alliance nouvelle

A mon réveil, Suzuki était penché sur moi, plus souriant du tout et même carrément soucieux.

« Hey, Atsuaki, il a ouvert les yeux ! »

« Et alors, qu’est ce que ça peut me faire ? »

Suzuki a grimacé, revenant à moi.

« Comment tu te sens ? »

« Ça pourrait être pire » j’ai fait d’une nonchalance feinte.

J’ai regardé tout autour. J’étais allongé sur un petit canapé, dans une grande, très, trop grande chambre. Suzuki était agenouillé à même le sol, à mon chevet, et Takeshima assis sur le lit, dos à nous, scrutant manifestement le ciel par la grande fenêtre qui me révéla une étendue noire, inquiétante, presque dépourvue d’étoile… la nuit.

« Il est quelle heure ? On est où ? » j’ai commencé, agité à présent.

Puis je me suis souvenu des derniers évènements…

« Et Yukata, il est où ?! »

Je me suis assis dans un sursaut de panique. Mais Suzuki m’a aussitôt violemment poussé les épaules, me rallongeant.

« Reste tranquille et repose toi encore un peu. Et ne t’en fais pas, il est chez lui. »

« Et comment il allait ? » j’ai continué en me rappelant l’état de la pauvre petite chose.

Il a lancé un regard peu amen à l’intention de son compère.

« Il tremblait et il a faillit se mettre à pleurer quand Takeshima lui a proposé de le raccompagner à ta place, mais il s’en remettra. »

J’imaginais assez bien le manque de tact de Takeshima, même lors de la formulation d’une généreuse proposition.
Je me mordis la lèvre. Je savais très bien que si je n’avais pas été avec Yutaka, il n’aurait jamais eu à subir une telle scène… mais en même tant, quelle chochotte, je me suis rappelé, soupirant d’exaspération.

Puis Suzuki a fini par répondre à mes deux premières questions, comme s’il avait senti que mes lèvres brûlaient de les lui poser à nouveau…

« Tu es chez moi, et il est… 22h. » termina-t-il en regardant sa montre.

J’ai bondit encore, mon hôte s’abstenant cette fois de me reprendre.

« Panique pas, tu crains rien ici ! »

« C’est pas ça, mais… l’heure, mon travail, je suis trop en retard… »

Devant mon emportement, il s’est contenté de me mettre une main amicale sur l’épaule, histoire de m’apaiser un peu. Puis il a sourit, mais doucement, sereinement, cette fois-ci, diagnostiquant très certainement par avance qu’un de ses habituels sourires extrême m’aurait sans aucun doute possible achevé…
Malheureusement, je n’ai pas réussit à lui rendre, trop dépité.

« J’appuierais ton alibi s’il le faut, mais les imprévu, ça arrive, et qui pourrait te blâmer de t’être fait attaquer » minauda-t-il en haussant les épaules, me rassurant un peu.

Puis mon ventre a gargouillé, j’ai rougit et Suzuki s’est aussitôt éclipsé avec un grand sourire, dans le dessein d’aller me chercher un encas, me laissant ainsi seul avec Takeshima.

Dès que la porte fût fermé, directement, j’ai pas pu résister, je lui ai sauté dessus. Au sens figuré, bien sûr…

« Pourquoi t’as fait ça ? »

Il a pas répondu tout de suite, me laissant mariner.

« Quand je punis quelqu'un, la seule façon qu'il a de s'en sortir, c'est d'accepter la punission. Or, il l'a contesté. Maintenant, c'est la guerre... » fit il sans même me regarder.

Je suis resté perplexe, et coi, surtout. J’éprouvais une sorte d’admiration haineuse, pour cette être affirmé et fini, en opposition à ses gens qu’on pourrait qualifier d’esquisses tant leurs traits sont imparfaits, indéfinis. Admiration pour l’implacable respect de ses convictions, les contraintes qu’il s’infligeait à suivre ses propres dogmes. Haineuse pour la chose abominable qu’il était, dans sa manière de gouverner un empire qu’il s’était approprié sans droit ni consentement aucun du beau peuple. Au final, un respect violent et rageur me noua la gorge, et je ne su que répondre. Par la force des choses, ou même celle de son aura, j’étais implacablement réduit au silence par cette cruelle dictature de l’espace qui l’entourait, ce dont il n’avait sûrement aucune idée. Je crois bien que c'est cela, qu’on appelle le charisme. Il était tellement là que j’en avais du mal à exister.
J’ai baissé les yeux, impuissant.

Il a tourné les yeux vers moi, enfin. J’ai faillit rougir, gêné de m’être moi-même dit l’impatience que j’avais à ce qu’il me remarque, cette être suprême, cette figure de proue, avec ses yeux de biche qui faisait de lui à la fois la plus belle des femmes et le plus beau des hommes.

Son regard état assez neutre, un instant j’ai même cru qu’il regardait à travers moi tant il semblait détaché, comme s’il regardait la banale commode située au fond de la pièce.

Puis il brisa le silence religieux que j’avais, volontairement ou non, laissé meubler le temps si pauvre qui nous était imparti dans ce tête à tête qu’on ne nous ré offrirait pas de si tôt.

« Mais tu sais, tu es la première personne que j’aide. Involontairement, certes. Cependant je n’ai pas l’habitude d’être utile à quelqu’un… »

Il semblait pensif, maintenant que j’arrivais à interpréter son regard terne.

« Ca ne fait pas partit de mes habitudes, je me demande si ça fait de moi quelqu’un de meilleur… non point que je cherche quelque chose de la sorte, je me demande, seulement. »

J’ai fini par comprendre, déçu, qu’il ne s’adressait pas vraiment à moi, mais davantage à lui-même. Jusqu’à ce qu’il me regarde vraiment. Il ne regardait plus derrière moi, il ne regardait plus le vide, il me regardait moi. Flatté, je me suis préparé à boire chacun de ses mots, par avance étrangement captivé.

« Et toi, tu en penses quoi ? »

Et maintenant, c’est moi qu’il attendait. Il attendait une réponse, une réponse honnête, franche, réfléchie, ce dont j’étais bien incapable en ce saint moment. J’ai réfléchi à une réponse courte, mais suffisamment pertinente pour le satisfaire.

« Je pense, oui. Certainement, même.»

Il paru s’en satisfaire et, se tournant de nouveau vers la fenêtre, le menton dans les mains, il me parut plus pensif encore.

En tout cas, même si je ne savais ni comment ni pourquoi, une chose était sûre : nous n’étions plus ennemis.

C’est étrangement ce moment précis que choisit Suzuki pour entrer avec mon encas, un faible sourire sur les lèvres qui en cachait sans doute un bien plus grand, et je le soupçonnais d’avoir attendu derrière la porte, sinon même d’avoir écouté toute la conversation. Je l’ai cependant remercié, avec une petite révérence, des soins qu’il m’apportait.

Par la suite, Suzuki m’a carrément imposé de rester dormir chez lui, tout en masquant ça sous une proposition obligatoire et en me coinçant par la dette que j’avais à présent, mais il n’en aurait pas tant fallu, car j’avais l’habitude de lui céder, à présent, et ce n’est pas tant la maison bourgeoise moderne tout confort de Suzuki que la présence des deux garçons qui me rassura cette nuit, bien loin de mon petit appartement miteux, et du même coup, loin, très loin de la plupart de mes gros problèmes…
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 16 Jan - 22:12

Plus que 2 chapitre ?
TATATATAMMM =)
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 6 Fév - 18:22

han lalalaaaa j'avais du retaaaard ><
mais bon j'attends la suite =) (et presque fin T_T)
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 6 Fév - 19:30

Moi aussi j'attends la suite ^^
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 23 Oct - 22:42

Bon bah tout le monde remercie Kirµa de m'avoir
rappelé que je vous devais encore la fin xD

Quant à moi, je remercierais tous ceux qui ont eu l'amabilité de lire cette
fiction jusqu'au bout, et même d'avoir réclamé la fin jusqu'au bout ! xD

Je verais pour vous poster des OS, voire la suite de cette fiction ;)


Chapitre 20
Smile family

Le lendemain matin, on s’est tous réveillé à peu près en même temps, à quelques minutes d’intervalles et, étant le premier, j’eu l’intime honneur de contempler Takeshima dans toute la splendeur de sa crinière délicatement ébouriffé. Gêné, j’ai tourné les yeux, passant à Suzuki qui lui, m’offrit l’adorable spectacle de ses deux poings serrés frottant ses petits yeux encore plein de sommeil, comme un enfant l’aurait fait. J’ai baissé les yeux, rougissant presque.

Suzuki s’étira, et, à mon grand damne, me voyant réveillé, sauta sur moi dans l’optique de me chatouiller jusqu’à ce que mort s’en suive. Ahurie, j’ai néanmoins directement eu la présence d’esprit de réagir, pas trop violemment, cependant, car je me suis rappelé où j’étais, me contenant de l’écarter timidement.
Mais, tout en riant de ses gestes audacieux, il me plaqua au sol, sur mon futon, me retenant par les poignets.
Il était si près, son souffle tiède m’étourdissait déjà…

Soudain, sans que je puisse m’y préparer, il troqua son petit sourire en coin contre le modèle grand format : le maxi sourire ultra aveuglant qui m’achevait habituellement dans la minute. Etant méticuleusement entravé par le corps au dessus, j’ai réagit de la manière, je l’avoue bien malgré moi, la plus lâche et ridicule qui soit : j’ai fermé les yeux.
Mais à vrai dire, une fois les paupières hermétiquement closent, je n’étais pas plus rassuré, au contraire. J’ai alors vaguement tenté d’entrouvrir les yeux, mais il tenait bon, un léger feulement seul s’échappant de son gosier en un bruit sourd, derrière ses dents serrés.

Enfin, à mon grand étonnement, Takeshima intervint. Si on faisait le compte, c’était la troisième fois qu’il me sauvait la mise, mais je me garderais bien de le lui rappeler…

« Laisse le tranquille, Ryo… »

Du même coup, je réalisais au comble de la gêne qu’il avait assisté à toute la scène…
Suzuki lui obéit aussitôt, en profitant pour aller saluer son ami. Et quel salut !
Il le prit dans ses bras en un tendre câlin, auquel l’autre répondit par une vague caresse dans les cheveux, se grattant machinalement le genou de l’autre main.

« Oui oui, bonjour, Ryo » fit il d’une voix emplie de lassitude.

On aurait dit un dresseur patient face à un jeune chien fou.
En tout cas, Takeshima ne s’était pas soucié outre mesure du fait que j’assiste à la scène, lui.

Juste quand ils se sont séparé, Maman Suzuki frappa deux petits coups secs à la porte avant de l’entrouvrir, découvrant une mine fraîche et un sourire hors normes : le même que celui de son fils.
Elle s’enquit de nos envies gustatives avant de redescendre bien vite préparer les petits déjeuners.

Je me suis habillé dos aux autres, ça avait beau être comme dans les vestiaires de sport, je ne voulais pas être tenté de regarder même juste un peu…

Le temps de se préparer et tout était près. On est descendu en file indienne, Suzuki à l’avant, moi fermant docilement le cortège.

Une fois assis à table, Suzuki à ma gauche, face à Takeshima, et moi face à sa mère, une ambiance bon enfant s’installa, soutenu seulement, je m’en rendit compte bien vite, par Suzuki mère et fils ; Takeshima ne se donnant pas cette peine, moi masquant tant bien que mal mon malaise face à ce tableau dans lequel je n’avais nullement ma place. Suzuki s’en accommodait, prenant garde, en hôte courtois, que nous ne manquions de rien.

Puis j’ai remarqué le regard lourd que sa mère posait sur moi. Mes joues pâles se colorant vivement, j’esquissais un maigre sourire qui eu l’air de la satisfaire, mieux, de combler ses attentes, comme si le sourire était un critère de sélection pour déterminer si oui ou non je méritais de tenir compagnie à son fils. Elle retourna à son repas, de nouveau souriante, pleine de vie, et je l’entendais d’ici délirer sur les joies de la vie et le quotidien merveilleux que notre jeunesse nous permettait… que nenni, si elle savait !

A cette pensée, maussade, j’ai grimacé si ouvertement qu’elle m’a demandé si le contenu de mon déjeuner me plaisait vraiment, bien qu’elle ait scrupuleusement répondu à nos attentes à tous les trois.
Je la rassurais avec un sourire franc, cette fois-ci, bien qu’un peu gêné, chantant volontiers les louanges de sa cuisine, véritablement délicieuse.
Flattée, elle rétorqua que ma mère cuisinait sans doute mieux, ce que je démentis avec un sourire crispé.
C’était d’autant plus vrai que la cuisine de ma mère consistait à réchauffer des plats pré cuisinés achetés au combini du coin, plats qu’elle réservait de toute manière à mon alcoolique de père.
Fort heureusement, elle ne perçu pas mon amertume.

Le repas se termina néanmoins dans la bonne humeur, et après moult courbette de remerciement, j’ai jalousement constaté qu’avec moins d’efforts et sans même l’ombre d’un sourire, Takeshima, de sa simple présence, satisfaisait pleinement Mme Suzuki.

Apparemment, un sourire de sa part ne serait que superficialité pour tout les gens qu’il croisait, et personne ne semblait vouloir lui en demander davantage…

Enfin, nous sommes partis pour le lycée.

« En avant » entonna gaiement Suzuki, plus souriant que jamais.



Chapitre 21
Fin d'un règne : la solitude s'en est allée

Takeshima marchait devant, Ryo et moi derrière. J’en profitais pour le remercier, balbutiant, bégayant, mais néanmoins sincère.
Il m’a sourit, d’une manière si douce que je me suis rendu compte à quel point son gigantesque sourire gâchait ses jolis traits.
Puis, son sourire gagnant en puissance et en rayonnement, il me prit par le bras et on a continué, bras-dessus bras-dessous, comme des amis.

Arrivé au lycée, devant ma gêne apparente, il eu la délicatesse de me lâcher le bras. J’ai retrouvé Matsumoto, qui se fit tout petit en passant à côté de Takeshima avant de me sauter dessus. J’ai aussi retrouvé Yutaka qui, à ma grande surprise, réagis de la même manière ; et je pu enfin entendre sa voix, si claire et haut perchée pour un garçon de son âge, en un bon million de remerciements tous plus ou moins entrecoupés de sanglots. Tout ce que j’ai pu faire se résuma à lui tapoter le dos en marmonnant « pas de quoi ». Moi, j’avais juste agis sur le moment, je ne lui avais nullement ''sauvé la vie'', comme il se bernait à le répéter entre ses larmes de reconnaissance.

On est rentré pour la première heure de cours, des maths, et Matsumoto m’a cruellement fait défaut. Mais je ne regrettais rien, car celui-ci avait enfin ouvert le dialogue avec le nouveau. Yutaka devenait de plus en plus gaie, gagnant en assurance. On a eu nos premières vraies conversations, et je l’ai découvert réfléchit, posé, d’une intelligence rare, mais trop sensible pour se laisser diriger autrement que par son cœur. Il n’en sait cependant pas autant sur moi que Matsumoto, je lui ai tout caché de mes noirs secrets, mais peut-être que je lui dirais, un jour.

J’ai passé noël chez Suzuki, où je l’ai retrouvé avec Matsumoto, ainsi que Takeshima, bien sûr. Lui, je commence tout juste à le cerner, même si les seuls mots qu’on s’adresse s’apparentent davantage à des formules de politesse qu’à une réelle conversation. Mais je crois que Suzuki restera à jamais l’unique détenteur de la clé de la personnalité de Takeshima. Même s’il n’a l’air de rien, avec son grand sourire, je suis maintenant certain que plein de choses tournent dans sa tête, et qu’il n’est pas aussi simplet qu’il le laisse croire. Matsumoto et moi sommes plus complices que jamais ; et ce parce qu’il connaît ma vie, mes sentiments : il me connaît moi.


Puis, avant que je m’en rendre compte, le printemps était là. Les filles se sont misent à glousser sur mon passage et j’ai réalisé, après coup, que j’avais du succès. L’avènement du shooté était bien loin… l’effet Takeshima, sans doute. J’ai quand même vérifié, en passant devant un miroir, si je n’avais pas absorbé quelque chose de ses traits fermés.

C’est à cette période que j’ai commencé à gratter tes cordes, Shin.
J’avais eu vent du talent de Takeshima.
J’avais vu la basse dans la chambre de Suzuki.
J’avais apprit de Yutaka son amour pour la batterie.
Et j’avais déjà entendu chanter Matsumoto…

Je sais pas comment il s’était débrouillé, mais ce jour là, on était tous réunit. C’était pas arrivé depuis noël…
La plupart du temps, je naviguais entre les deux groupes, Matsumoto/Yutaka et Suzuki/Takeshima.

Matsumoto, triomphant, s’est adressé à nous avec un enthousiasme rarement vu.

« Je suis content qu'on soit tous là » entonna-t-il.

« Et maintenant ? » grogna Takeshima, impatient.

« Un groupe ! » s'exclama Matsumoto enthousiaste.

« Un groupe ? » j'ai reprit.

« Oui ! Un groupe ! De la musique ! Tous ensemble ! »

Il faisait de grand moulinets avec les bras, et j'ai bien cru qu'il finirait par décoller... En tout cas, lui, il y croyait dur comme fer, à son idée. Et contre toute attente, les autres ont suivi.

Suzuki s'était contenté de sourire franchement avant d'adresser un coup de coude encourageant à Takeshima.

« Pourquoi pas » il a finit par dire, masquant à peine l'ébauche d'un sourire, le premier que j'eus jamais vu.

Yutaka avait fait un de ses fameux sourire, qui voulait tout dire et rien dire à la fois : il approuvait en exprimant simplement sa joie.

Enfin, Matsumoto s'était tourné vers moi, toujours aussi radieux.

« Suguru ? »

« C'est pas comme si j'avais vraiment le choix, hein » j'avais fait en mettant les mains dans les poches, souriant à mon tour.

On s'est tous regardé : on était devenu comme une famille, non pas lié par le sang, mais par la musique, et c'était sans doute encore plus beau.

J'ai retiré la main de l'une de mes poches, pour passer un bras autour de l'une de ses épaules, et il m'a regardé comme on regarde un grand frère. Car s'était bien mon nouveau petit frère, ce gamin, mon Matsumoto à moi.

T'es content, hein, Shin ? Je suis plus tout seul, t'as vu ? Et non seulement je suis plus seul, mais en plus je suis avec plein de gens ! C'est elle, ma nouvelle famille.

Mais ne t'en fais pas, je viendrais quand même te retrouver, quand mon heure sera venue. Je t'en ai fait la promesse, hein !

Maintenant, c'est une longue vie remplie d'amitié et de musique qui m'attend. Je le sais, j'en suis sûr. Je le voie dans ses yeux, ses jolis yeux rieurs qui se plissent et sourient de la même façon que les tiens.

En fin de compte, j'avais un avenir depuis le début. Peut-être le savais tu déjà, peut-être ne me l'as tu pas dit pour ne pas me faire de peine, sachant que toi tu n'en aurais pas...

Mais malgré tout je pense que tu es heureux là-haut, n'est ce pas ? Tu dois avoir le cœur léger, maintenant. Tu as choisi d'arrêter de vivre pour me forcer à survivre, tu m'as offert ton futur, tu m'as laissé tes espoirs.

Moi aussi, je vais bien. J'ai fini par accepter ce que tu m'avais laissé. Je ne regrette plus, j'avance et c'est tout. J'ai à nouveau gravi l'escalier de la vie, et la marche sur laquelle je suis à présent supporte le poids de quatre autres âmes. Et tu sais quoi ? Je me suis rendu compte qu'en plus, on avançait au même rythme. Ça veut sûrement dire qu'on va passer un bout de temps ensemble, hein ?

En tout cas, si aujourd'hui je suis fière d'une chose, c'est de pouvoir te dire ça : mon cauchemar est enfin terminé.


FIN.
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyMer 28 Oct - 0:32

eeeh beeeen!!
j'suis désolée du temps que j'ai mis a poster un commentaire, mais bon j'ai pris le temps de tout relire quand meme depuis le temps histoire d'avoir tout bien en tete, entre deux révisions de cours de prépa^^
dooonc j'ai qu'une envie c'est de dire ...."merde...c'est fini!!"

on a tous attendus la fin avec impatience et elle ne déçoit absolument pas!
j'ai beaucoup aimé ta fic franchement, merci beaucoup a toi =)
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyMer 28 Oct - 12:13

Mon premier com' de fin !
Contente que tu sois pas déçue ♥
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyMer 28 Oct - 14:15

d'ailleur c'est bizarre que j'sois la premiere j'pensais que y'en aurais d'autre avant moi x)

mais tkt pas sérieux ta fic était bien menée du début à la fin c'est ça qu'est bon =)
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyLun 2 Nov - 17:44

OUAIIIIIS LA FIN ENFIN XD
Il a quand même fallu que j'aille jusque sur le sujet des themes pour que tu la post xD Mais très contente =) Une fin nikel, pas trop cucul pas décevante, c'est comme le début d'une autre histoire, celle des Gazetto =) J'adore bravo ^w^
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyLun 16 Nov - 16:43

Youhouh, contente que tu aimes *w*
Et oui, il a fallu venir me chercher,
mais au moins vous avez eu la fin xD

Sinon, ça vous intéresserait un tome deux ? Je l'ai mis en chantier
et j'ai un ou deux chapitres, j'ai pas eu beaucoup de réponses sur
un autre forum alors je l'avais arrêté, mais si ça vous intéresse,
je peux m'y remettre ^-^
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyJeu 19 Nov - 1:47

Je viens de lire ta fic et ... WAW!!!
Tu exprimes super bien les sentiments des personnages, on se sent vraiment dedans, on comprend vraiment Aoi...
Personnellement, je ne sais pas si tout le monde pense ça mais je sens ta fic travaillée, de plus elle ne pars pas dans tous les sens, tu ne tégares pas, tu suis vraiment ton fil de départ, ce qui n'est vraiment pas simple, puis du début à la fin on sent une grande évolution d'Aoi, il gagne en sagesse tout en gardant le même vocabulaire, la même façon de s'exprimer et le même genre de métaphore, original, et bien trouvées d'ailleurs...
Franchement je te félicite vraiment, tu écris super bien et en plus c'est intéressant!!!
Quand au tome deux, je suis pour ou si vraiment tu ne souhaites pas faire un tome 2, aurais-tu la délicatesse de nous faire plaisir en nous offrant un autre chef d'oeuvre? ^^ :kudasai:
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptyVen 20 Nov - 1:54

suit du meme avis que nishibi
le tome 2 j'suis pour et/ou d'autres chef d'oeuvres aussi =D
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptySam 21 Nov - 22:19

Tu vois on est plusieurs pour que tu nous postes une autre de tes oeuvres, alors c'est pour quand?? :kudasai:
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MessageSujet: Re: [Gazette] Suguru no akumu [Gazette] Suguru no akumu - Page 3 EmptySam 2 Jan - 19:10

owi un tome 2 =)
J'ai bien envi de voir ce que ca va donner ;p
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